Roussillon. 80 ans après l’assassinat de Marcel Guigal et Jean Capelli

Par Travailleur Alpin

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Un monument rappelle les faits rue de Champanay, au Péage-de-Roussillon.

Une soixantaine de personnes ont assisté à la cérémonie commémorative de l’assassinat de deux résistants roussillonnais.

L’an­née der­nière, la cani­cule avait contraint à une céré­mo­nie rac­cour­cie : un simple dépot de gerbes.

Cette année, pour les quatre-vingts ans de l’as­sas­si­nat par des sol­dats alle­mends des résis­tants Mar­cel Gui­gal, chef du réseau FTPF local, secré­taire de la sec­tion PCF, et Jean Capel­li réfrac­taire au STO, c’est à 8h30 que le ras­sem­ble­ment du sou­ve­nir eut lieu.

Cet horaire mati­nal ne décou­ra­gea pas et ce fut une soixan­taine de per­sonnes qui assis­tèrent à cette céré­mo­nie.

Les prises de parole de la secré­taire de sec­tion du PCF, du pré­sident de l’as­so­cia­tion des Amis de la Résis­tance et du maire de Péage eurent pour point com­mun la lutte contre les idées et paroles nau­séa­bondes de l’ex­trème droite. Domi­nique Dichard rap­pe­lait les méfaits du capi­ta­lisme qui détournent la colère de la popu­la­tion contre ce sys­tème au pro­fit de mou­ve­mants auto­ri­taires.

Elle appe­lait ain­si à lut­ter contre ces idées et ter­mi­nait son dis­cours en citant Ber­thold Brecht : « Le fas­cisme n’est pas le contraire de la démo­cra­tie, mais bien son évo­lu­tion par temps de crise ».

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