Deux cents personnes ont manifesté dans les rues de Grenoble.

Le collectif Solidarité Kanaky de Grenoble, organisait une manifestation le jeudi 6 juin.

« La loi constitutionnelle de dégel du corps électoral calédonien est comprise en Nouvelle-Calédonie comme une volonté d’en finir avec le processus de décolonisation engagé par l’accord de Nouméa. Résultat : une montée des tensions, des mobilisations multiples et puissantes dans tout le pays, et la menace d’un embrasement. Le collectif Solidarité Kanaky en appelle aux parlementaires pour retirer ce projet de loi. »

Créé́ en 2007, le collectif organisateur regroupe différentes organisations associatives, syndicales et politiques avec l’objectif d’organiser en France la solidarité́ avec le peuple kanak dans sa trajectoire de décolonisation.

Il y avait de l’ordre de 200 personnes.

Les interventions ont rappelé l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, du statut Lemoine, des affrontements de 1984 à 1989, et des accords de Nouméa en 1998, dont les modalités furent inscrites dans la Constitution.

Le dégel du corps électoral, violation des accords de Nouméa, traduit la volonté de ne pas respecter la volonté des Kanaks, ce qui a provoqué une grande colère dans la population, notamment parmi les jeunes qui se battent pour le retrait du dégel électoral.

Une répression terrible a été engagée dont les images ne sont pas montrées. Des chars sont employés contre des adolescents. Les grands media ne donnent pas la parole aux Kanaks.

Après les interventions, une manifestation s’est rendue place Saint-André puis s’est dispersée place Notre-Dame.

Les slogans étaient : « De Palestine en Kanaky, il est fini le temps des colonies », « Liberté pour tous les prisonniers », « Indépendance pour la Kanaky ».

A l’issue du rassemblement un meeting a été annoncé pour le jeudi 13 juin en un lieu qui sera prochainement annoncé.

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