Fontaine. La déshérence de la police nationale

Par Edouard Schoene

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L’hôtel de police de Fontaine, 81 mail Marcel Cachin.

Sous effectif, locaux délabrés… A Fontaine, la police nationale n’a guère les moyens de faire face à ses missions.

Le 15 avril, un électeur se présente au bureau de la police nationale de Fontaine pour enregistrer sa demande de procuration pour les élections européennes du 9 juin, faite en ligne. Il constate un état de vétusté grandissant de l’hôtel de police, qui se dégrade d’année en année.

L’agent de police qui le reçoit très aimablement lui précise que les effectifs étant si réduits (deux agents ce jour) l’hôtel de police ne devrait pas recevoir de public. D’ailleurs c’est le cas certains jours où les citoyens sont priés de revenir.

Le logiciel de vote par procuration en ligne étant en panne à Fontaine, depuis quinze jours, l’agent a dû solliciter ses collègues grenoblois. Un exemple supplémentaire de la dégradation des services publics.

A noter que sous le mandat de Yannick Boulard, maire de Fontaine, un dossier avait été monté par la ville pour proposer aux services de police de nouveaux locaux en rez-de-chaussée d’un ensemble HLM. L’opération aurait été blanche pour la police (revente des biens, démolition…). Malgré un coût nul, la direction de la police avait à l’époque décliné la proposition.

Précisons encore qu’en janvier 2021, le maire de droite actuel de Fontaine annonçait qu’un déménagement « devrait intervenir prochainement ».

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