Zoya Danesrad (chant), Isabel Puig (poésies, chant, traductions), Pirouz Daneshrad à la guitare.
Dans le cadre d’une série d’événements sous le titre « le 8 mars et après » consacrés au féminisme, la ville de Seyssinet-Pariset inaugurait le 14 mars, en mairie l’exposition “l’histoire du féminisme iranien”, prêtée par la ville de Grenoble.
Il revenait à Déborah Mécréant, élu en charge de l’égalité des chances d’ouvrir la cérémonie en présence de plusieurs dizaines de personnes : « Cette exposition qui sera présente jusqu’à fin mars dans le hall de l’hôtel de ville puis en avril à l’Arche, met en lumière le combat des féministes iraniennes pour leur vie et leur liberté, en mettant en valeur trois périodes clés et des figures marquantes de l’histoire des mouvements féministes… En 2022, l’Iran et le monde ont été marqués par le meurtre de Mahsa Jina Amini, qui a poussé la population à se soulever contre le régime totalitaire en place, malgré des exécutions nombreuses et injustes en représailles à ce soulèvement. Nous souhaitons rendre hommage à ces femmes qui se sont battues et poursuivent le combat pour faire entendre leur voix et faire reconnaître leurs droits. »
La présentation de l’exposition et des rencontres prévues par la ville.
Guillaume Lissy, maire, a explicité son soutien à cette initiative pour le droit des femmes et remercié celles et ceux qui l’ont mise en œuvre. « Nous souhaitons que le hall d’entrée de la mairie soit un lieu d’exposition pour transmettre des valeurs d’éducation populaire, pour éclairer les consciences, notamment sur le combat des femmes. » Corine Lemariey, conseillère communautaire , déléguée à la lutte contre les discriminations est intervenue.
Deux représentantes du collectif Iran Solidarités et de la ligue pour la défense des droits de l’homme en Iran ont pris la parole.
Un groupe a ensuite lu quelques poèmes iraniens et chanté de très belles chansons iraniennes dont la chanson Barâyé, qui est devenue l’hymne du mouvement « femme, vie, liberté ». L’auteur de cette chanson, Shervin Hajipour, a été arrêté le 22 septembre 2022 pour ce texte qui reprend toutes les revendications du peuple iranien. Cette chanson écouté 40 millions de fois en deux jours puis reprise dans le monde entier. Son auteur sera emprisonné, libéré et se retrouve aujourd’hui sous les verrous.
Sur le même sujet
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Solidarités »
Grenoble. Pour la libération de Marwan Barghouti et de tous les prisonniers politiques palestiniens
Rue Félix Poulat, les yeux bandés, en écho aux conditions de détention des prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes.La...
Palestine. « Le combat pour la paix, contre le colonialisme et l’oppression, un combat universel »
Autour de Soheir Assad, les représentants de BDS et du MJCF, organisateurs avec l'AFPS du déplacement de l'avocate palestinienne à Grenoble.Soheir...
Grenoble. 30 mars, journée de la Terre palestinienne
Pour l'arrêt du génocide en cours à Gaza, manifestation le 30 mars à Grenoble.Ce samedi 30 mars quelques centaines de personnes ont manifesté dans...
Retrouvez nos articles de la rubrique "Solidarités" dans ces dossiers
La lutte contre le racisme et l’imposture sociale de l’extrême droite
Salima Djidel est une personnalité publique dans l’agglomération grenobloise. Ce qui ne l’empêche pas d’être confrontée au racisme ordinaire. Elle a décidé de ne pas laisser passer. Au nom de tous ceux qui n’ont pas les mêmes possibilités de s’exprimer. Et elle pose une question : le combat antiraciste n’a-t-il pas perdu de sa vitalité ? Témoignage.
Secours populaire. Ils font vivre la solidarité au quotidien
Le comité de Saint-Martin-d’Hères du Secours populaire a assuré la continuité de l’aide aux bénéficiaires grenoblois pendant la parenthèse qu’a connue la fédération de l’Isère de cette association solidaire. Des locaux qui abritent une activité fébrile et une fréquentation soutenue. Rencontre avec Samir Rebadj, son responsable. Et le point sur six mois de crise.
Ukraine. La mobilisation pour la paix et la solidarité
Sidération. C’est un peu le sentiment partagé par Anastasia Moshak et sa famille après l’agression russe de l’Ukraine. Une guerre qu’elle suit au jour le jour avec ses grands-parents ukrainiens aujourd’hui réfugiés à Échirolles. Sans préjuger de l’avenir, elle souligne que les peuples russes et ukrainiens ne sont pas ennemis.