Grenoble. Plusieurs centaines de manifestants pour la Palestine

Par Maryvonne Mathéoud

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Le cortège s’est rendu devant le musée de Grenoble où les manifestants ont entendu plusieurs témoignages.

Face au drame que vivent quotidiennement la population gazaouie et les Palestiniens de Cisjordanie occupée, la solidarité est toujours au rendez-vous.

C’est sous une pluie fine et froide que les manifestants ont défilé une nouvelle fois dans les rues de Grenoble ce samedi 10 février. Voilà 127 jours, plus de quatre mois qu’un déluge de bombes s’abat sur Gaza. 127 jours que l’armée israélienne commet le génocide du peuple palestinien dans le silence de la plupart des pays.

Deux semaines après que la cours internationale de justice (CIJ) a émis une injonction provisoire à l’encontre d’Israël dans l’affaire de génocide portée par l’Afrique du Sud, Israël continue de défier les décisions de la Cour, qu’il s’agisse d’autoriser l’aide humanitaire ou de commettre des massacres.
« C’est l’horreur absolue, clame Anne Tuaillon présidente nationale de l’Association France Palestine solidarité, à Gaza on ne meurt pas seulement des bombes mais on meurt de faim, de soif, d’absence de soins…»

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Anne Tuaillon, présidente nationale de l’AFPS.

La Cour internationale de justice indique qu’il existe un risque réel et imminent qu’un préjudice irréparable soit causé. Le droit des personnes d’être protégés contre les actes de guerre. Les civils doivent être préservés, c’est la loi internationale.

A la demande de l’Afrique-du-Sud, la CIJ a intimé à Israël l’ordre de cesser de commettre des crimes contre la population de Gaz, de prévenir et punir l’incitation à commettre un génocide, de soumettre un rapport sur les mesures prises, d’envoyer de l’aide humanitaire

Les États, signataires de la convention sur la prévention des génocides, ont l’obligation, en droit international, de prendre des mesures provisoires pour protéger les droits des Palestiniens et punir les responsables des crimes.

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Au départ du cortège, rue Félix Poulat.

Anne Tuaillon a rappelé les exigences de l’AFPS et des manifestants : « Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations ; l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza ; la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons israéliennes dans des conditions inhumaines, 150 prisonniers ont été libérés pendant la trêve, mais depuis le 7 octobre, l’armée israélienne a procédé à plus de 3 000 arrestations en Cisjordanie occupée y compris à Jérusalem-Est ; la libération des otages civils israéliens ; la protection de la population palestinienne de Cisjordanie y compris à Jérusalem-Est ; que la France et l’Union européenne s’engagent activement et sans ambiguïté pour le cessez-le-feu, y compris par des sanctions contre l’État d’Israël et en arrêtant immédiatement toute coopération militaire et sécuritaire ».

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Un réprésentant de l’Union juive française pour la paix a pris la parole devant les manifestants pour témoigner de sa solidarité avec le peuple palestinien.

Palestinien/

Le témoignage d’un étudiant palestinien qui a rappelé l’importance de la solidarité internationale.

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