La grande braderie solidaire du Secours populaire.
Dimanche 17 décembre, la fédération iséroise du Secours populaire français organisait une braderie et un libre-service solidaires à la halle Clémenceau.
La journée avait pris la couleur d’un sourire, pour ces familles invitées par le Secours populaire. Cinq cents familles iséroises connaissant des situations particulièrement difficiles, invitées à venir faire le choix de cadeaux dans la halle Clémenceau, à Grenoble. Un libre-service solidaire. De quoi passer les fêtes en mettant entre parenthèse – un temps – la dureté de l’époque.
Libre-service, la notion n’est pas anodine. « Nous refusons toute notion d’assistanat », explique Nabil Chetouf, secrétaire général de la fédération de l’Isère. Un libre service pour que les familles et les enfants aient le choix de ce qui leur fait plaisir. Et non pas de recevoir ce qui a été pensé par d’autres… Une valeur à laquelle tient fort le Secours populaire : permettre à chacun d’être acteur de la solidarité.
Cinq cents familles iséroises avaient été invitées pour accéder à ce libre-service solidaire.
Ce libre-service sur invitation n’était pas la seule attraction de la journée. Une braderie était ouverte à ses côtés où l’on pouvait acheter, à prix très réduits, tout ce qui peut agrémenter les fêtes de fin d’année. Côté animation, on retiendra la parade des Pères Noël verts, qui a parcouru les rues de Grenoble pour revenir au parc Mistral et ainsi faire la promotion de cette braderie solidaire.
La journée a été ouverte par le maire de Grenoble, Eric Piolle, heureux d’accueillir cette manifestation dans des locaux municipaux, et Elisa Martin, députée, qui soulignait le paradoxe entre l’aggravation des situations de pauvreté et l’importance des fortunes dans notre pays.
Un dimanche de cadeaux, mais pas pour tout le monde : plus de cent cinquante bénévoles du Secours populaire se sont mobilisés, pour certains dès la veille, afin que cette manifestation se déroule dans les meilleures conditions.
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