Les syndicalistes de l’ADPA étaient présents à l’audience du 16 novembre.
Trois sociétés restent candidates à la reprise de l’ADPA. Une association d’aide à domicile qui fait partie du quotidien de 2500 personnes âgées. Un enjeu majeur à l’heure du vieillissement de la population.
Le tribunal de commerce se réunissait ce jeudi 16 novembre à Grenoble pour examiner la reprise de l’activité de l’association « Accompagner à domicile pour préserver l’autonomie » (ADPA). Devant le tribunal, quelques dizaines de salariés et soutiens militants pour le maintien de l’activité et des emplois.
Brigitte Arbaut représentante syndicale CGT indiquait que, sur sept offres de reprise, il en demeure trois qui ont déposé des dossiers maintenant les activités sur la totalité du territoire.
Un besoin d’accompagnement des personnes âgées qui va augmenter de façon exponentielle.
« Les salariés réunis en assemblée générale ont voté en faveur d’une offre issue du secteur non lucratif, qui ne maintient cependant pas les 434 emplois en CDI, puisque 23 à 26 postes dans l’encadrement et l’administration seraient supprimés dans le cadre d’un plan « PSE ». » Les trois entreprises qui restent en lice pour la reprise sont la fondation Boissel, Afiph et Mfi.
Le jugement est attendu d’ici quelques jours.
Devant le palais de justice de Grenoble.
L’ADPA salarie, tout contrats confondus, 526 personnes et accompagne 2500 personnes.
Le jugement interviendra dans un contexte très tendu dans le secteur de l’aide à domicile en Isère et en France. Le 15 novembre dernier, l’Humanité titrait un dossier : « L’aide à domicile tire la sonnette d’alarme ». On y apprend que l’âge médian des salariés de l’aide à domicile est de 49 ans, soit six années de plus que celui de l’ensemble des salariés. 95% des employées sont des femmes. 79% de ces professionnelles ont des temps de travail fragmentés et irréguliers.
Les professionnels manquent et sont sous-payés alors que se profile la perspective de 27 millions de personnes ayant plus de 60 ans en 2050.
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