Au départ de la rue Félix Poulat, le cortège a emprunté les quais de l’Isère.
Près de 2000 personnes personnes ont manifesté le 28 octobre à Grenoble pour que cesse le déluge de bombes sur les populations civiles de Gaza.
Importante manifestation ce samedi 28 octobre à Grenoble à l’initiative de l’Association France Palestine solidarité et à l’appel de nombreuses organisations de gauche. Une manifestation de solidarité à la population civile de Gaza, enfermée dans une prison à ciel ouvert, privée de tout les biens de nécessité et bombardée sans relâche par l’armée israélienne.
La manifestation en images.
L’appel de la fédération communiste de l’Isère à la manifestation du 28 octobre
Trois semaines après la vague d’attaques terroristes perpétrée par le Hamas à l’encontre de la population israélienne, la crise humanitaire à Gaza ne cesse de s’amplifier.
Alors que plus de deux millions de civils sont pris au piège à Gaza – la densité de population la plus forte au monde, plus de 4000 habitants au kilomètre/carré – et subissent les bombardements de l’armée israélienne, l’urgence est au cessez-le-feu et à l’ouverture de réels corridors humanitaires.
Les communistes appellent à amplifier la mobilisation pour la Paix, le rassemblement du samedi 28 octobre doit être un temps fort de cette mobilisation pour contraindre la France à agir réellement dans ce sens.
Nous pointions dans notre précédente déclaration la nécessité de faire toute la lumière sur les évènements tragiques du 7 octobre 2023, et sur les responsabilités criantes des gouvernements israéliens de droite et d’extrême-droite dans la montée en puissance du Hamas. Il faut continuer de porter cette parole, le gouvernement Netanyahu a des comptes à rendre au peuple israélien !
Nous souhaitons cette semaine insister sur les perspectives politiques à faire grandir pour une paix juste et durable en Israël/Palestine.
Trente ans après les accords d’Oslo entre le premier ministre israélien Yitzhak Rabin – Prix Nobel de la Paix assassiné deux ans plus tard par un suprémaciste israélien -, et Yasser Arafat, le président de l’OLP, le découragement a gagné bon nombre de militants pacifistes. Les multiples violations perpétrées par l’Etat d’Israël, qui n’a eu de cesse d’intensifier la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ainsi que le soutien tacite au Hamas dans le but d’affaiblir l’OLP, la dérive politique à l’extrême-droite impulsée par Netanyahu qui gouverne avec des forces niantl’existence même de la Palestine (3)… peuvent donner le sentiment qu’une solution à deux Etats coexistant pacifiquement côte-à-côte ne cesse de s’éloigner.
Pourtant, les communistes tiennent à réaffirmer qu’il s’agit de la seule issue pouvant permettre une Paix juste et durable entre les peuples israéliens et palestiniens : deux Etats, l’Etat de Palestine, aux côtés de l’Etat d’Israël, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément à toutes les résolutions des Nations unies.
Dans la foulée d’un cessez-le-feu, les Nations Unies doivent imposer l’ouverture de négociations entre Israël et les autorités palestiniennes légitimes pour avancer dans ce sens, incluant le droit au retour des réfugiés, la fin de la colonisation illégale et la rétrocession progressive de territoires occupés illégalement, la fin de l’apartheid que dénoncent des ONG internationales comme israéliennes.Ces négociations doivent débuter par la libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens, au premier chef desquels Marwan Barghouti, compagnon de Yasser Arafat et « Nelson Mandela palestinien ».
Sans perspectives politiques, l’escalade de l’horreur ne peut que s’amplifier. Les peuples israéliens et palestiniens méritent un autre avenir que celui de funestes pions dans l’échiquier des luttes impérialistes mondiales, ils méritent la Paix et la sécurité collective !
Cessez-le-feu à Gaza et au Proche-Orient !
Liberté pour Marwan Barghouti, le « Nelson Mandela palestinien » !
Pour la reconnaissance du droit des Israélien.nes et des Palestinien.nes à vivre dans deux Etats de plein droit, côte à côte !Grenoble, le 26 octobre
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