Isère. Philippe Martinez était le 3 février à Grenoble pour préparer le congrès de la CGT

Par Travailleur Alpin

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Nicolas Benoit, secrétaire de l’union départementale, et Philippe Martinez, secrétaire confédéral de la CGT.

Mouvement sur les retraites, bien sûr, mais aussi vie de la CGT à la veille d’un congrès qui sera marqué par le départ de Philippe Martinez. Une journée de travail bien remplie pour le secrétaire confédéral de la CGT en déplacement le 3 février à Grenoble. Manifestation mardi 7 (10h, place de la gare à Grenoble) et meeting le 28 février pour la défense des retraites.

Le 3 février, Phi­lippe Mar­ti­nez était à Gre­noble pour ren­con­trer les res­pon­sables de l’union dépar­te­men­tale et des unions locales dans le cadre de la pré­pa­ra­tion du congrès confé­dé­ral qui se dérou­le­ra fin mars à Cler­mont-Fer­rand. C’est éga­le­ment la fin du man­dat de Phi­lippe Mar­ti­nez et il tenait à dire au revoir à l’équipe isé­roise. Il nous a reçus accom­pa­gné par Nico­las Benoît, secré­taire dépar­te­men­tal de la CGT .

Inter­ro­gé sur les retraites, Phi­lippe Mar­ti­nez a rap­pe­lé les pro­po­si­tions de la CGT, elles sont en nombre, face à un pré­sident de la Répu­blique qui fait de cette régres­sion un totem de son second man­dat.

Mani­fes­ta­tion mar­di 7, mee­ting mar­di 28 février

Pou­voir d’achat, accès aux soins, pro­blèmes envi­ron­ne­men­taux, toutes ces ques­tions sont aus­si d’actualité et ne sont pas réglées éga­le­ment. Il s’agit de main­te­nir la pres­sion sur ce gou­ver­ne­ment et sur le patro­nat qui veut éga­le­ment cette réforme. Les vacances sco­laires arrivent, mais éga­le­ment l’échéance des débats à l’Assemblée natio­nale. Le gou­ver­ne­ment tente d’écraser les par­le­men­taires et les orga­ni­sa­tions syn­di­cales. « On ne lâche­ra rien jusqu’en juin, ren­ché­rit Nico­las Benoit, quitte à dur­cir les actions et à orga­ni­ser des caisses de soli­da­ri­tés. »

Les orga­ni­sa­tions syn­di­cales pro­fes­sion­nelles se réunissent et dis­cutent actuel­le­ment, elles évoquent la pos­si­bi­li­té de mul­tiples actions aux moda­li­tés dif­fé­rentes. Les résul­tats seront connus au fur et à mesure dans les jours qui viennent. La pro­chaine mani­fes­ta­tion aura lieu mar­di 7 février, de la gare à la place de Ver­dun pour ce qui concerne Gre­noble.
Un grand mee­ting dépar­te­men­tal est pré­vu le mar­di 28 février pro­chain avec Cathe­rine Per­ret, négo­cia­trice sur les retraites et membre de la com­mis­sion exé­cu­tive confé­dé­rale. Des repré­sen­tants des par­tis poli­tiques et mou­ve­ments de gauche seront éga­le­ment de cette ini­tia­tive.

Un congrès sous le signe de l’in­no­va­tion

Puis Nico­las Benoît est reve­nu sur la pré­pa­ra­tion du congrès, l’organisation démo­cra­tique du syn­di­cat, l’enjeu énorme sur les pro­blé­ma­tiques que ren­contrent les femmes dans cette socié­té, la ques­tion envi­ron­ne­men­tale urgente éga­le­ment et qui ne sera pas réso­lue par les action­naires du CAC 40, la dés­in­dus­tria­li­sa­tion de notre pays, le deve­nir des per­sonnes au tra­vail avec le sala­riat qui a explo­sé en mul­ti­tudes de contrats et qui fait accroître la pré­ca­ri­té… Beau­coup de tra­vail de réflexion en pers­pec­tive pour agir !

Ce qui est à sou­li­gner, c’est cette force syn­di­cale qui monte dans le cadre de la lutte actuelle sur les retraites . La syn­di­ca­li­sa­tion est repar­tie à la hausse, avec de nou­veaux sec­teurs pro­fes­sion­nels comme les moni­teurs d’escalade et de canyo­ning qui ont déci­dé de créer une struc­ture natio­nale qui regroupe sept cents adhé­rents dont une cen­taine en Isère.

Le congrès confé­dé­ral éli­ra une nou­velle direc­tion et un nou­veau secré­taire confé­dé­ral. On annonce un pro­fil nou­veau, pas clas­sique. Oui, le syn­di­ca­lisme bouge, s’adapte, innove…

Mar­tine Briot

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