Quinzaine de la Sécurité sociale - soirée théâtre participative
Soirée théâtre participative "Solidairement vôtre", proposée par la troupe OSERA, composée de salarié.e.s de la CAF et de la CPAM, dans le cadre de la Quinzaine de la Sécurité sociale, organisée par l'UL CGT Roussillon / Beaurepaire.
À 20h, à la salle Baptiste-Dufeu, au Péage-de-Roussillon.
14.10.25
"Paroles citoyennes" - réunion publique à Échirolles
À l’approche des élections municipales des 15 et 22 mars 2026, le Collectif citoyen pour Échirolles, créé en 2020, organise une réunion publique pour recueillir la parole et les attentes des habitants. En présence de la maire Amandine Demore.
À 18h, salle d’Estienne d’Orves, 2 square du Champ-de-la-Rousse, à Échirolles.
15.10.25
Lancement de l'ouvrage "Pierre Flaureau, itinéraire rebelle"
Le Musée de la Résistance et de la déportation lance le 13e opus de sa collection Parcours de résistants : "Pierre Flaureau, itinéraire rebelle". L'auteur, Dimitri Manessis, historien spécialiste du PCF et du Front populaire, viendra présenter "le parcours d’un homme que l’on croyait maréchaliste, mais qui s’est révélé être un acteur clé de la lutte contre l’occupant". Vente et dédicace de l'ouvrage.
À 18h30, hôtel du Département, 7 rue Fantin-Latour, à Grenoble.
15.10.25
Rassemblement pour l'inscription des sans-facs
Le collectif des sans-facs et l'Unef appellent à un rassemblement pour exiger des inscriptions pour les sans-facs de l'Université Grenoble Alpes (UGA). Un mois après la reprise des cours, dix-sept d'entre eux sont pour la plupart sans réponse de l'UGA pour leur inscription. Certains ayant fait leur recours en juin n'ont reçu qu'un accusé de réception.
À 18h, devant la présidence de l'UGA, 621 avenue Centrale, à Saint-Martin-d'Hères.
Bourgoin-Jallieu. Salaires en berne, dividendes au top
Par Didier Gosselin
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Quatre-vingts salariés mobilisés dans la grève ;
La grève est reconduite pour aujourd’hui 15 novembre. Une décision prise par les salariés, maîtres de leur mouvement et de sa conduite face à la multinationale Pathéon-Thermofisher.
À Bourgoin-Jallieu le personnel de la multinationale Pathéon-Thermofisher est en grève depuis ce lundi 14 novembre pour exiger des augmentations de salaires. 80 ouvrières et ouvriers de production sur 200, directement concernés par des bas salaires, sont mobilisés. Outre la perte salariale liée à l’inflation pour laquelle ils et elles demandent un rattrapage, c’est l’augmentation des dividendes versés aux actionnaires qui exaspère celles et ceux qui n’ont reçu que des miettes aux dernières négociations annuelles. En effet, tous les résultats sont au vert et en progression sur l’année 2022, du chiffre d’affaires au bénéfice net par action, mais tout ira dans les poches d’actionnaires qui vampirisent le travail des salariés !
Pierre Claret, délégué CGT, souligne la dimension démocratique adoptée pour la conduite de cette grève. « Nous avons décidé collectivement des modalités d’action, précise-t-il, tant dans les relations avec la direction que sur le contenu même du déroulé de la grève, ainsi que sur le fait d’être solidaires jusqu’à la fin, en respectant toutes les décisions prises démocratiquement à la majorité dans un sens comme dans l’autre ». C’est donc à main levée que les grévistes ont par exemple décidé de ne plus laisser rentrer un camion de livraison.
Les revendications ont été déterminées ensemble, dans le cadre d’une assemblée générale, et ont été transmises à la Direction. Elle se déclinent en neuf points :
• 1. Que les heures de grève soient payées (plus le conflit sera court, moins l’impact sera grand).
• 2. Que les augmentations de salaire par tranche soient de 150 euros pour les moins de 2000 euros en salaire de base, 100 euros pour les moins de 3500 euros en salaire de base, 50 euros pour les moins de 4000 euros en salaire de base.
• 3. Que les % d’augmentation « au mérite » soient de 4 % pour les groupes 2 à 3, 3 % pour les collèges 4 à 5.
• 4. Que toutes les primes versées en fonction du salaire soient mutualisées pour avoir une même somme pour tout le monde.
• 5. Qu’il y ait une prime de transport de : 6,27 euros par jour pour une distante domicile/travail supérieure à 15km, 2,75 euros par jour pour une distance domicile/travail inférieure à 15km.
• 6. Qu’il y ait 80 euros minimum pour toutes promotions salariales (pour sortir de la logique de Benchmark).
• 7. Que les augmentations de salaire liées à une promotion soient dissociées des augmentations annuelles.
• 8. Que les 3% et 5% soient maintenus.
• 9. Que le salaire soit indexé sur l’inflation pour les années à venir pour éviter ce genre de situation à l’avenir.
« Nous pensons, souligne Pierre Claret, que Thermo Fischer a largement les moyens de satisfaire ces revendications tellement ses profits se portent bien ».
La direction temporise, manœuvre et menace… Elle refuse de négocier sérieusement et a dit vouloir prendre le temps de « faire des calculs ». Elle menace de faire constater le blocage par huissier et d’user d’un référé pour faire intervenir les forces de l’ordre si besoin. Enfin, misant sur la levée nocturne du piquet de grève, cette même direction tente de faire pression sur les intérimaires pour qu’ils acceptent de faire de la manutention en début de soirée lorsque les camions empêchés feront leur retour…
Face à toutes ces manœuvres, les grévistes restent soudés et ont décidé de reconduire, après discussion, le mouvement de grève ce mardi 15 novembre.
Magnifique article validé par les grévistes eux-mêmes !