Nouvelle étape dans l’action syndicale interprofessionnelle ce 10 novembre en Isère

Par Jean-Claude Lamarche

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Le 10 novembre, manifestation à Grenoble.
Comme cela avait été annon­cé dès le 18 octobre, la CGT appe­lait à nou­veau à l’ac­tion de grèves et de mani­fes­ta­tions ce jeu­di 10 novembre, pour obte­nir des aug­men­ta­tions des salaires et des retraites, des mini­ma sociaux, des allo­ca­tions d’au­to­no­mie, des bourses pour les élèves et les étu­diants, mais aus­si pour le retour à la retraite à 60 ans et le retrait de la réforme régres­sive de l’as­su­rance chô­mage, la défense et l’a­mé­lio­ra­tion des ser­vices publics, l’ar­rêt des exo­né­ra­tions de coti­sa­tions sociales, l’a­mé­lio­ra­tion des condi­tions de vie et de tra­vail pour tous… Il est vrai que le pou­voir jupi­té­rien enfonce les sala­riés, les retrai­tés, les étu­diants, les petits arti­sans, com­mer­çants et exploi­tants agri­coles… dans des dif­fi­cul­tés de plus en plus insup­por­tables, et il a dans son pro­gramme de les aggra­ver encore, en par­ti­cu­lier par des aug­men­ta­tions insen­sées des prix de l’éner­gie pour les par­ti­cu­liers et des prix des car­bu­rants dès le début de l’an pro­chain.
KODAK
En Isère, la FSU et Soli­daires ain­si que d’autres orga­ni­sa­tions syn­di­cales et de jeu­nesse (CNT, UEG, UNEF, MNL, IEL) se sont joints à cet appel auquel ont répon­du de nom­breux sala­riés du public et du pri­vé par des arrêts de tra­vail, des débrayages, et deux mani­fes­ta­tions, à Gre­noble et à Rous­sillon. A Gre­noble, la mani­fes­ta­tion, qui se regrou­pait ave­nue Alsace-Lor­raine à 11 h avant de par­tir en défi­lé, a mobi­li­sé envi­ron un mil­lier de per­sonnes, et mal­gré la modes­tie de cette par­ti­ci­pa­tion, a expri­mé les reven­di­ca­tions par ses slo­gans et les prises de parole, mais aus­si la réso­lu­tion de ne pas lais­ser tom­ber et de conti­nuer dans les mois qui viennent à par­ti­ci­per à la construc­tion d’un puis­sant mou­ve­ment social capable de faire bar­rage à un pou­voir poli­tique dont le pro­gramme se résume à enri­chir tou­jours les plus riches et, pour cela, faire dis­pa­raître toutes les conquêtes sociales qui ont été gagnées par les tra­vailleurs, après la seconde guerre mon­diale, en appli­ca­tion du pro­gramme du Conseil natio­nal de la Résis­tance, avec les ministres com­mu­nistes dans les gou­ver­ne­ments aux­quels ils ont par­ti­ci­pé.
JC/
Ren­dez-vous est donc pris pour de nou­velles mobi­li­sa­tions, avec de néces­saires étapes d’in­for­ma­tion et d’ex­pli­ca­tions, en par­ti­cu­lier contre une nou­velle réforme encore plus néfaste des sys­tèmes de retraite qui vise par­ti­cu­liè­re­ment les droits des femmes.
Fsu/
KODAK

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