A l’arrivée du cortège face à la préfecture de l’Isère, la place de Verdun occupée par les manifestants.

Près de cinq mille manifestants à Grenoble, un millier à la Tour-du-Pin et 400 sous la pluie de Roussillon… la journée d’action du 29 septembre comme première étape d’une mobilisation d’ampleur pour le pouvoir d’achat et le droit à la retraite.

Première mobilisation, ce jeudi 29 septembre, à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires et d’organisations étudiantes et lycéennes. Contre la vie chère, les manifestants demandaient une hausse des salaires et des minimas sociaux. Revendication également sur le droit à la retraite avec l’exigence d’un départ à 60 ans avec 37,5 années d’annuité de cotisations.

En intervenant pour l’union départementale CGT devant la manifestation grenobloise, Nadia Sahli rappelait les conclusions du conseil d’orientation des retraites : jusqu’en 2070, la part du produit intérieur brut consacrée au financement des retraites restera stable. Nul besoin, par conséquent, d’augmenter l’êge de départ comme l’envisage le gouvernement Macron.

Les syndicats rappellent en outre qu’une augmentation des salaires de 10% représente une augmentation de 20 milliards des ressources de la Sécurité sociale, que l’exonération des cotisations sociales représente un manque à gagner pour la Sécurité sociale de 72 milliards en 2022, soit 13,2% de ses recettes et que la fraude fiscale en France est estimée à plus de 80 milliards par an.

Au moment où les services publics sont dévitalisés, où les fermetures de lits hospitaliers se poursuivent – 4300 lits ont été fermés en 2021, 21000 au total depuis 2017 et l’élection du président de la République, qui sont venues s’ajouter aux 10000 du quinquennat Hollande et aux 37000 de celui de Sarkozy, soit 68000 depuis 2007.

Une première journée d’action qui sonne comme un prélude aux mobilisations à venir face aux agressions gouvernementales.

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