Rassemblement en mémoire des manifestants algériens massacrés à Paris en 1961. Le rassemblement sera suivi d'un défilé vers la passerelle Saint-Laurent où les participants jetteront une fleur dans l'Isère en leur mémoire.
À 18 heures, place Edmond Arnaud (quartier Très-Cloîtres) à Grenoble
17.10.25
Rassemblement "Oasis des jeunes" pour les mineurs isolés
Le collectif l'Oasis des jeunes, qui rassemble des mineurs en recours de minorités abandonnés par les institutions, appelle à un rassemblement devant le conseil départemental, réuni en commission permanente. Plusieurs associations (Coordination des mineurs isolé.es non accompagné.es, Cimade, DAL, Fondation pour le logement, Cisem, Secours catholique, 3 amie, RESF, FCPE) soutiennent la mobilisation, refusant l'invisibilisation de ces jeunes et l'abandon social qui résulte de leur non prise en charge.
À 16h30, devant l'hôtel du département de l'Isère, 7 rue Fantin-Latour, à Grenoble.
18.10.25
19.10.25
Fête des Allobroges
La Fête des Allobroges (le journal des communistes de Savoie) est de retour à Chambéry pour deux jours de fête et de partage. Au programme : concerts (Best of Floyd, Miss Soury, la Carriole de Mathieu), tables rondes (sur le communisme municipal, la culture, la Sécurité sociale, etc), dédicaces, stands, restauration, animations pour tous les âges...
Du samedi 13h au dimanche minuit, au Scarabée, 148 avenue Daniel-Rops, à Chambéry.
04.11.25
Projection du film "Leurs champs du cœur"
Dans le cadre du festival Alimenterre 2025, Attac 38, en partenariat avec Alliance PEC Isère et la Confédération paysanne, invitent à la projection du documentaire "Leurs champs du cœur", de Mickaël Denis-Shi.
À 19h, Maison de la vie associative et citoyenne, 6 rue Berthe-de-Boissieux, à Grenoble.
Plus de 150 personnes se sont rassemblées à Grenoble contre la répression en Iran
Par Maryvonne Mathéoud
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Le 24 septembre, rue Félix Poulat à Grenoble.
A l’appel de la LDH Grenoble Métropole ce samedi 24 septembre un rassemblement a eu lieu rue Félix Poulat en solidarité avec les femmes en Iran et en hommage à Mahsa Jina Amini. Jeunes et moins jeunes, ils manifestaient contre la répression du régime iranien face aux manifestations déclenchées par la mort d’une jeune femme arrêtée pour un voile mal porté
« Zhan, Zhian, Azadi » est l’un des slogans les plus entendus ces-jours-ci au Kurdistan. Il dit les enjeux des manifestations en Iran : « Femmes, vie, liberté ».
Lors du rassemblement de Grenoble des jeunes femmes iraniennes ont pris la parole, elles étaient très énergiques et déterminées. Zoreh Baharmast pour la LDH et Mariano Bona pour AIAK ont fait des déclarations pour soutenir les manifestants d’Iran, dire que les femmes sont en première ligne du combat, rappeler que Masah Amini était kurde et que les Kurdes étaient aussi opprimés en Iran. Jo Briand a dit quelques mots pour rappeler l’action menée par le CIIP pour soutenir depuis le débat le combat pour la démocratie en Iran, Jean-Paul Vienne a parlé de l’action du mouvement de la Paix.
Obtenir la vérité
Voilà pourquoi la section grenobloise de la Ligue des droits de l’homme a tenu à organiser ce rassemblement de soutien. « On demande que toute la lumière soit faite », explique sa présidente, Zohreh Baharmast. « C’est la goutte qui a fait déborder le vase, ça a déclenché un mouvement qui n’est pas fini, il y a encore des manifestations dans plus de 80 villes en Iran. Internet est coupé, WhatsApp, Telegram,… C’étaient les moyens d’informer la population, alors que les médias iraniens ne donnent pas les informations justes. »
Jina Mahsa Amini est morte à cause d’une mèche de cheveux qui dépassait de son foulard !Jina Mahsa Amini, était une jeune fille iranienne kurde de 22 ans, originaire de Saqqez, venue visiter Téhéran, la capitale, avec son frère. Elle a été arrêtée mardi 13 septembre par la police des mœurs lors d’une visite familiale à Téhéran car elle ne portait pas son hijab « convenablement ». Emmenée dans un commissariat, pour suivre des « mesures de sensibilisation et de formation » sur le code vestimentaire ; elle est morte des suites d’un traumatisme crânien, vendredi 16 septembre deux jours après son interpellation par les forces de l’ordre.
Jina Mahsa Amini a été victime parce que femme. L’Iran étouffe sous le régime iranien, patriarcal et violent. Ce crime a déclenché un mouvement de révolte parmi les femmes iraniennes qui manifestent dans les rues pour réclamer le départ du dictateur. Jina Mahsa Amini était Kurde, faisant partie d’un peuple violemment réprimé en Iran. Des partis et organisations kurdes ont appelé à une grève générale ce lundi au Kurdistan iranien. La grève est très suivie par les commerçants et les habitants de Saqqez, ville natale de Mehsa Amini, malgré les menaces et la répression des forces iraniennes qui ont blessé et arrêté de nombreux manifestants pacifiques.
Le PJAK et le KODAR , des partis affiliés au Centre de coopération des partis du Kurdistan iranien, le Parti communiste iranien-Kurdistan et un groupe de partis du Kurdistan oriental, ainsi que des organisations de la société civile et des militants politiques ont appelé à participer à la grève générale. En réaction, des manifestations ont donc éclaté, durement réprimées par le régime iranien. Selon l’ONG Iran Human Rights, au moins 50 personnes ont été tuées par les forces de sécurité en l’espace d’une semaine.