Pierre Labriet, adjoint au maire d’Echirolles et conseiller délégué métropolitain.
Afin de mettre toutes les chances du côté du succès de la gauche dans la deuxième circonscription de l’Isère, Pierre Labriet propose à Cyrielle Châtellain de constituer un binôme représentatif de la diversité du territoire.
L’accord signé au niveau national par la France insoumise, EELV et le PCF – à ce jour encore dans l’attente d’une officialisation de la signature du PS – prévoit que la candidate titulaire de la nouvelle union populaire écologiste et sociale sera Cyrielle Châtellain, désignée par EELV. Pierre Labriet, chef de file des communistes dans la circonscription l’a rencontrée ce 4 mai pour lui indiquer sa disponibilité pour être candidat suppléant lors de l’élection législative des 12 et 19 juin. Le moyen de proposer aux électeurs une candidature représentative de la gauche et du territoire, la possibilité de gagner l’élection face au député sortant macroniste et à l’extrême droite. Et de renforcer la gauche à l’Assemblée nationale.
On trouvera ci-après la déclaration rendue publique ce 4 mai.
Deuxième circonscription : élire une députée progressiste
Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement celles et ceux avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger ces derniers mois, qui m’ont souvent accueilli dans leurs locaux avec beaucoup de fraternité : élus locaux, bénévoles associatifs, syndicalistes… Je remercie aussi la quarantaine de militants syndicaux qui m’ont accordé leur confiance le 1er mai, en soutenant ma candidature.
Comme nous l’appelions de nos vœux depuis des mois, un accord de rassemblement de l’ensemble des forces de gauche et écologistes vient d’être trouvé à l’échelle nationale, en vue des législatives du mois de juin. Je me félicite que l’union ait pu aboutir, et je souhaite que la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale sache incarner les aspirations de nos concitoyens.
Je ne veux toutefois pas cacher que ces négociations entre états-majors de partis, conduites en quelques jours, sont parfois passées à côté de réalités locales, ce que l’on peut légitimement regretter. Dans notre circonscription comme dans d’autres, il était pourtant essentiel de prendre en compte la diversité du terrain, singulièrement sur un territoire riche de ses différences comme le nôtre.
Il n’en demeure pas moins que l’enjeu est aujourd’hui celui de constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Je ferai tout ce qui m’est possible pour y parvenir.
Après avoir consulté mes amis, élus du territoire et citoyens engagés, je propose de nous engager dans un ticket commun avec la candidate désignée par les accords nationaux, l’écologiste Cyrielle Châtelain. Je suis par conséquent disponible pour m’engager dans la campagne qui débute, comme candidat suppléant de Cyrielle Châtelain, et contribuer ainsi pleinement à son élection.
Je souhaite représenter dans ce binôme les centaines d’habitants que j’ai pu rencontrer ces derniers mois.
Je souhaite porter leurs aspirations à être entendus, sur des dossiers du quotidien tel que le problème de la circulation routière et des transports sur l’axe Grenoble-Oisans/Matheysine, les enjeux de réindustrialisation, la valorisation de notre patrimoine culturel, ou encore le soutien à la solidarité dans nos quartiers populaires.
Je souhaite porter la vision d’un territoire rassemblé, où les habitants des communes urbaines, rurales comme periurbaines soient respectés.
Ce matin, j’ai rencontré Cyrielle Châtelain et je lui ai fait part de ces propositions. Elle va consulter ses amis, et nous donner réponse dans les jours qui viennent. J’espère que nous pourrons avancer ensemble pour faire gagner l’union de la gauche et des écologistes en juin prochain, en faisant élire une députée progressiste sur notre territoire !
La richesse des rencontres que j’ai pu avoir avec les habitants de notre circonscription au cours des six derniers mois ont affermi une conviction : nous devons maintenir ce lien, cette capacité à faire remonter les problématiques du terrain jusque sur le bureau des décideurs, à élaborer des solutions avec les premiers concernés : vous, les citoyens.
Nous allons prochainement proposer la construction d’un espace de dialogue permanent à l’échelle de notre territoire, un outil commun de lien entre les acteurs locaux, de partage d’informations, de remontées de terrain et de mobilisation.
À très bientôt.
