Grenoble. Rassemblement ce mardi 26 avril à 18h devant l’hôtel de police

Par Luc Renaud

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L’appel à la manifestation de ce 26 avril.

Trois étu­diants de 18, 20 et 23 ans et un lycéen âgé de 16 ans ont été pla­cés en garde à vue lun­di 25 avril, à 7 heures du matin dans les locaux de l’hôtel de police de Gre­noble. Le pro­cu­reur de la Répu­blique leur reproche d’être impli­qués dans l’agression de trois membres de l’Union natio­nale inter­uni­ver­si­taire, groupe d’extrême-droite connu dans les cam­pus. Les faits se sont dérou­lés dans la nuit du 19 au 20 avril.

De pre­miers ras­sem­ble­ments ont eu lieu dès lun­di, tan­dis qu’intervenait l’annonce de la pro­lon­ga­tion de 24 heures de cette garde à vue. Un appel est lan­cé pour une mani­fes­ta­tion ce soir à 18h, devant l’hôtel de police, pour exi­ger leur remise en liber­té et le res­pect de leurs droits.

On trou­ve­ra ci-après le texte de set appel ain­si que la liste des orga­ni­sa­tion signa­taires.

Garde à vue pro­lon­gée pour les quatre étudiant.e.s et lycée.ne.s grenoblois.e.s 
Nous exi­geons leurs remise en liber­té et le res­pect de leurs droits

C’est donc ain­si que com­mence le nou­veau man­dat de Macron : 4 inter­pel­la­tions de jeunes lycéen.ne.s et étudiant.e.s militant.e.s ou s’é­tant mobilisé.e.s à l’entre deux tour, et ce dès 7h du matin, avec sup­plé­ment per­qui­si­tions. Ces per­qui­si­tions ont été par­ti­cu­liè­re­ment impres­sion­nantes, très tôt le matin et à grand ren­fort de pré­sence poli­cière. Une dis­pro­por­tion totale entre les accu­sa­tions et la réponse poli­cière !  En bref, la cri­mi­na­li­sa­tion de la jeu­nesse qui se mobi­lise face aux inéga­li­tés et aux réac­tion­naires.
Nous étions près de 80 à nous ras­sem­bler le soir même en soli­da­ri­té avec nos ami.e.s, nos cama­rades de cours, nos compagnon.ne.s de mobi­li­sa­tions.
Ces arres­ta­tions font suite à des plaintes de L’UNI (Union Natio­nale Inter-uni­ver­si­taire) et des Répu­bli­cains, relayées par des diri­geants natio­naux de ce par­ti, dont Vale­rie Pecresse ancienne can­di­date des LR à la pré­si­den­tielle, mais éga­le­ment par l’extrême-droite et ses réseaux de har­ce­leurs en ligne.
L’UNI Gre­noble est connu pour avoir per­tur­bé plu­sieurs mee­tings poli­tiques de gauche durant la cam­pagne des pré­si­den­tielle (F.Ruffin, N.Artaud, P.Poutou) et pour ses pro­vo­ca­tions et insultes régu­lières envers des mili­tantes et mili­tants. Allant même jus­qu’à les suivre dans les trans­ports en com­mun, en ville, sur le cam­pus etc. L’UNI vou­drait main­te­nant se poser en vic­time et jeter l’op­probre sur les milieux et les orga­ni­sa­tions qui rejettent les idées réac­tion­naires et leurs méthodes.
Pla­cés en garde à vue depuis lun­di matin, les 4 jeunes doivent main­te­nant être libéré.e.s ! 
Ces militant.e.s, étudiant.e.s et lycéen.ne.s  n’ont rien à faire en garde à vue, en pleine période de par­tiels, d’exa­mens et de révi­sion du bac­ca­lau­réat. Ils auraient très bien pu être convo­qués et audi­tion­nés de manière libre.
Alors que les poli­ciers semblent les avoir contraint de prendre des avo­cats com­mis d’of­fice, plu­tôt que les avo­cats qu’ils ont deman­dé, il est hors de ques­tion qu’ils soient for­cés à pas­ser en com­pa­ru­tion immé­diate ou qu’ils soient incar­cé­rés !
Nous deman­dons leur libé­ra­tion immé­diate, le res­pect de leurs droits
Nou­veau ras­sem­ble­ment devant l’ho­tel de Police de Gre­noble, 36 bou­le­vard Maré­chal Leclerc, le mar­di 26 avril à 18h

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