Rassemblés devant les locaux de Fontaine insertion.

Les salariés de Fontaine insertion étaient en grève, les 31 janvier et 1er février. Pour le respect des droits et le pouvoir d’achat.

Le 31 janvier et le 1er février des salariés de Fontaine insertion étaient en grève. Alpes insertion gère un atelier ESAT( Etablissement et service d’aide par le travail) pour handicapés, bd. Joliot-Curie à Fontaine. Cette structure est associée à Fontaine insertion (rue commandant-Lenoir à Fontaine) qui agit « en faveur des personnes handicapées, essentiellement par des troubles psychologiques, troubles psychiques, pour leur permettre une meilleure insertion ou réinsertion dans la vie sociale et/ou professionnelle. »

Ce n’est pas commun que des salariés de telles entreprises se mettent en grève.

Ils revendiquaient :

  • une prime de panier, car de très nombreux salariés ne peuvent pas aller se restaurer à l’extérieur, « faute de temps, de moyens de transports  ou faute de moyens financiers »
  • de meilleures conditions de travail
  • une augmentation des salaires : 80€ d’augmentation de salaires nets, et la prime dite « Macron ».

Le syndicat CGT de Fontaine insertion dénonce le mutisme de la direction, depuis des années, face aux multiples alertes des salariés qui dénoncent les mauvaises conditions de travail, les risques de santé sur les postes de travail, les rémunérations insuffisantes et discriminatoires, un « management » trop souvent brutal..

Ainsi la CGT évoque le cas de salariés travaillant pour Fontaine Insertion chez Caterpillar dans des conditions que le syndicat estime dangereuses et des salaires inférieurs pour les handicapés à ceux des salariés de Caterpillar pour des postes équivalents, ce qui a motivé une intervention de l’inspection du travail.

Fontaine insertion, qui emploie une centaine cent salariés en situation de handicap, a comptabilisé dix-huit accidents du travail en 2019, dix-sept en 2020.

L’inspection du travail, alertée par élus et syndicat, a mis en demeure la direction de l’entreprise de respecter ses obligations en matière de santé et de sécurité des salariés.

Après deux jours de grève, la direction n’a pas apporté de réponse aux revendications des salariés.

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