De gauche à droite, Jérémie Giono, secrétaire départemental; Eric Hours, conseiller régional; Cécile Dainault (6e); Renaud Lugli (3e); Claudine Didier (4e); Pierre Labriet (2e); Isabelle Peters (1re) et William Jacquet (9e).
Les communistes de l’Isère sont en ordre de marche. Après avoir choisi Fabien Roussel comme candidat à l’élection présidentielle, ils viennent de désigner leurs chefs de file aux législatives de 2022. Dans l’action, pour rassembler.
Chefs de file et non candidats. La précision a son importance. Ainsi que l’indique leur secrétaire fédéral Jérémie Giono, « c’est une démarche que nous voulons mettre en place ». Et de préciser : « il faut convaincre les électeurs de gauche d’aller voter, car ce sont eux qui s’abstiennent le plus aujourd’hui ». C’est pourquoi les communistes veulent faire appel à toutes les forces de gauche pour qu’elles se mettent d’accord sur des candidatures communes dans les dix circonscriptions du département. Ils ont commencé et vont continuer à rencontrer les diverses organisations iséroises.
De droite à gauche, Renaud Lugli, Claudine Didier et William Jacquet.
Une manière de s’appuyer sur l’expérience du Printemps isérois. Mais en en tirant enseignement. « Nous y avons attendu trop longtemps l’accord l’arme au pied et avons perdu beaucoup de temps au détriment de notre action ». C’est pourquoi ils veulent s’engager dès à présent.
Dans neuf circonscriptions sur dix, ils présentent un chef de file. « Il s’agit non pas de candidats définitifs, ce qui pourra parfois être le cas, mais de porte-parole de nos idées, pour élargir les rencontres populaires, rassembler autour de valeurs communes ». C’est à l’issue des rencontres avec les forces de gauche que les candidats communs seront arrêtés.
Isabelle Peters.
Pour la 10e circonscription, le PCF propose la candidature d’un non-communiste, source de large rassemblement, en la personne du maire des Abrets. Une suggestion faite, avec l’accord du concerné, aux autres organisations. A discuter.
Dès à présent, les communistes de l’Isère sont sur le terrain, poursuivant les combats qui sont les leurs, de la réindustrialisation à la défense du service public, en passant par le pouvoir d’achat, l’emploi, le logement… tous domaines en lesquels ils sont aujourd’hui déjà actifs.
« Toute la gauche a intérêt à réussir ce rassemblement », résume Jérémie Giono, « car il y a du potentiel dans chaque circonscription si la gauche est rassemblée ».
Les chefs de file communistes
1re circonscription (Grenoble Meylan) : Isabelle Peters, 42 ans, Grenoble, agente de la fonction publique territoriale, responsable syndicale, adjointe au maire de Grenoble.
2e circonscription (Saint-Martin-d’Hères, Echriolles, Vizille) : Pierre Labriet, 43 ans, Echirolles, directeur régional d’établissement public, adjoint au maire d’Echirolles, conseiller délégué à Grenoble-Alpes-Métropole.
3e circonscription (Grenoble, Fontaine): Renaud Lugli, 40 ans, Fontaine, moniteur-éducateur dans le secteur médico-social.
4e circonscription (Fontaine, Oisans, Trièves): Claudine Didier, 63 ans, Fontaine, retraitée de la fonction publique territoriale (directrice ressources humaines), ancienne adjointe au maire de Fontaine.
5e circonscription (Grésivaudan, Chartreuse) : Sylvie Guinand, 47 ans, Saint-Egrève, agente de la fonction publique territoriale, responsable syndicale, adjointe au maire de Saint-Egrève.
6e circonscription (Pont-de-Chéruy, Crémieu): Cécile Dhainaut, 49 ans, Villette d’Anthon, professeure de lettres et théâtre, élue représentante du personnel de lycée.
7e circonscription (Beaurepaire, Roussillon): Dominique Richard, 63 ans, Roussillon, retraitée de l’Education nationale (principale de collège).
8e circonscription (Vienne): Monique Zannettacci, 65 ans , Vienne, agente de la fonction publique territoriale, représentante syndicale.
9e circonscription (Voiron, Saint-Marcellin): William Jacquet, 35 ans, Moirans, animateur socio-culturel et directeur de centre aéré.
Sniff il y n’a pas beaucoup de femmes que 3 sur 9
Trois sont sur la photo, mais six sur la liste. Soit 2/3.