« Ma France »… c’est la vôtre

Par Travailleur Alpin

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Fabien Roussel lors d’une séance de dédicaces à la fête de l’Humanité.

Les livres publiés par les candidats à l’élection présidentielle se succèdent mais ne se ressemblent pas. Celui de Fabien Roussel, construit autour de témoignages recueillis « sur le terrain », exprime vos besoins, vos colères, vos espoirs. Il avance des piste pour y répondre avec votre participation.

Quoi de neuf et et de dif­fé­rent des autres l’ouvrage du secré­taire natio­nal du par­ti com­mu­niste apporte-t-il dans le débat poli­tique ? (1) J’admets l’avoir ache­té et ouvert avec un pré­ju­gé favo­rable mais beau­coup de curio­si­té. Après l’avoir lu, je ne peux que m’en féli­ci­ter et sur­tout vous encou­ra­ger à faire de même.

Com­mu­niste ou non, voire même éloi­gné de cet idéal vous y une démarche nou­velle : don­ner la parole avant de la prendre, avec sim­pli­ci­té de lan­gage et sin­cé­ri­té de ton pour convaincre, et non impo­ser ses idées. Car n’en déplaise à ceux qui accusent les com­mu­nistes de cri­ti­quer mais de ne rien pro­po­ser, vous ver­rez que les idées et les sug­ges­tions four­millent… grâce à vous.

Là est la prin­ci­pale nou­veau­té. Fabien Rous­sel n’a rien inven­té. Loin de s’enfermer dans « une tour d’ivoire » pour écrire, avec ses cama­rades il a pris son bâton de pèle­rin. De ville en ville, d’usine en usine, de col­lège en centre com­mer­cial, d’hôpital en exploi­ta­tion agri­cole, de réunions en ren­contres , il a ouvert les oreilles et les yeux. Il a écou­té et enten­du ce que pensent et ce que disent les Fran­çaises et les Fran­çais ; ce qu’ils reprochent aux uns et espèrent des autres . Il a regar­dé et vu com­ment ils vivent, tra­vaillent, étu­dient, recherchent un emploi, galèrent . Il a pris note des fabu­leuses richesses de cer­tains, de la pau­vre­té de tant d’autres, de la colère et du scep­ti­cisme des uns, des aspi­ra­tions, des espoirs et des pro­po­si­tions des autres.

De tout cela est né Ma France : un récit du vécu de notre pays , vivant car par­ta­gé sur des lieux de tra­vail et d’études, dans des moments de com­bats reven­di­ca­tifs, des ins­tants de bon­heur ou d’angoisse ; bref une mul­ti­tude de témoi­gnages indi­vi­duels. De ces véri­table tranches de vies individuelles,collectives ou fami­liales Fabien Rous­sel tire ensei­gne­ments et conclu­sions, sou­vent expri­mées sous forme de pro­po­si­tions concrètes accom­pa­gnées des moyens de les mettre en œuvre.

Elles ne consti­tuent pas le pro­gramme du can­di­dat com­mu­niste, qu’il aura pré­cise-t-il   « d’autres occa­sions de pré­sen­ter dans sa tota­li­té et sa cohé­rence  ». Mais elle donnent une vision de la manière très concrète des enga­ge­ment qu’il entend prendre devant les élec­trices, les élec­teurs et les abs­ten­tion­nistes en réponse aux ques­tions, aux craintes ou aux espoirs que vous, nous, Madame et Mon­sieur Tout­le­monde se posent.

Jean Raba­té

(1) « Ma France heu­reuse, soli­daire et digne ». Edi­tions du Cherche midi. 16,50 €.

« Qui c’est celui-là ? »

Avec un clin d’oeil à la chan­son de Pierre Vas­si­liu, Fabien Rous­sel évoque le che­min qui l’a conduit vers l’idéal com­mu­niste et pour­quoi il « per­siste et signe ! ». Il aborde aus­si avec dis­cré­tion sa famille recom­po­sée, sa com­pagne Doro­thée et leurs cinq enfants, son atta­che­ment vis­cé­ral au Nord et à sa ville de Saint-Amand-les-Eaux. Il revient plus lon­gue­ment sur les condi­tions poli­tiques et humaines qui l’ont conduit à la res­pon­sa­bi­li­té de secré­taire natio­nal du P.C.F. C’est pour lui l’occasion d’aborder les chan­ge­ments stra­té­giques et de direc­tion expri­més par une la majo­ri­té des com­mu­nistes, les débats par­fois rudes entre eux au sein de la direc­tion comme à la base, les ren­contres franches mais humai­ne­ment éprou­vantes avec son pré­dé­ces­seur, « pour trou­ver le moyen de nous par­ler et d’éviter de faire explo­ser le par­ti ». Elles abou­tirent à ce qu’il accepte  de deve­nir secré­taire natio­nal avec Pierre Laurent à ses côtés en tant que pré­sident du Conseil natio­nal. «  Il fal­lait que tous les deux nous résis­tions à la poli­tique de la terre brû­lée. C’est le choix que nous avons fait », écrit-il.

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