Régionales. “Les quatre jours qui restent seront décisifs !”

Par Max Blanchard

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Cécile Cukierman, sénatrice de la loire, tête de liste à l’élection régionale en Auvergne-Rhône-Alpes, en meeting le 15 juin à Grenoble.

Dernier rassemblement isérois d’avant le premier tour pour les élections régionales : le 15 juin en soirée — juste avant le match France Allemagne — la liste “Ensemble pour notre région” conduite par Cécile Cukierman a tenu meeting au Jardin de ville de Grenoble.

Dans une enceinte bali­sée, alliant ombrage et dis­tan­cia­tion sani­taire, plu­sieurs can­di­dats de la liste sont venus rap­pe­ler les grands thèmes qu’ils portent ensemble depuis plu­sieurs semaines, mais aus­si la force soli­daire qui les anime.

Le sou­tien au per­son­nel soi­gnant cla­mé par Sophie Cor­dier, syn­di­ca­liste CGT du CHU de Gre­noble, saluant “l’importante mobi­li­sa­tion géné­rée pour la défense de l’hôpital Sud” qui a empê­ché la fer­me­ture annon­cée.

Sophie

Sophoe Cor­bier, can­di­date et syn­di­ca­liste au CHU de Gre­noble.

La défense du monde étu­diant, vic­time d’une scan­da­leuse pré­ca­ri­té, à la fois dénon­cée par Robin­son Ros­si et Mat­téo Vicente (pré­sident de Géné­ra­tion Cli­mat).

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Mat­téo Vicente, pré­sident de Géné­ra­tion cli­mat, can­di­dat sur la liste de Cécile Cukier­man.

D’autres repré­sen­tants des orga­ni­sa­tions de la liste “Ensemble pour notre région” ((PCF, FI, Ensemble et Géné­ra­tion cli­mat) tels William Jac­quet, Gabriel Amar et Sonia Yas­sia ont expli­qué, argu­ments concrets à l’appui, les rai­sons d’un vote com­bat­tif. “Un vote d’espoir et de cou­rage”, comme l’a défi­ni Eric Hours, porte parole isé­rois.

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Gabriel Amar, can­di­dat France insou­mise sur la liste conduite par Céceile Cukier­man.

Arguant de son expé­rience de conseillère régio­nale sor­tante, Emi­lie Marche, FI, tête de liste dépar­te­men­tale, s’est appuyée sur les luttes qui se sont déve­lop­pées ces der­niers temps dans le dépar­te­ment pour indi­quer la voie à suivre. Pour le fer­ro­viaire, pour les ser­vices publics. Un leit-motiv que l’on a par ailleurs retrou­vé dans toutes les inter­ven­tions, dévoi­lant la pro­fonde conti­nui­té de la démarche enga­gée. “Pas de Répu­blique sans ser­vice public”, devait-elle conclure.

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Emi­lie Marche, France insou­mise, tête de liste en Isère de la liste conduite par Cécile Cukier­man.

“230 can­di­dats sont pré­sen­tés par notre liste à l’échelle régio­nale”, sou­li­gnait Cécile Cukier­man, “témoins d’une grande diver­si­té sociale à l’image de la région”, pré­ci­sant même “c’est un échan­tillon de celles et de ceux à qui nous vou­lons nous adres­ser !”

Avec fougue et enthou­siasme, elle repre­nait les grands thèmes de la liste, en s’appuyant sur les pré­cé­dentes inter­ven­tions .

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Eric Hours, PCF, porte-parole en Isère de la liste conduite par Cécile Cukier­man.

Certes il est clai­ron­né de par­tout que l’abstention sera impor­tante. Sans nier le pro­blème, elle expli­quait : “à la créa­tion des Régions, il y a eu 70 % de votants. Aujourd’hui, les gens ne croient plus à la capa­ci­té des élus à répondre à leurs exi­gences. C’est à cela que nous vou­lons nous atte­ler, pour retis­ser cette confiance !” Et de pro­cla­mer avec force : “Nous sommes une gauche sin­cère et com­bat­tive qui ira jusqu’au bout pour mettre en oeuvre les chan­ge­ments sou­hai­tés !”
Offen­sive et déter­mi­née, elle ajou­tait : “Aujourd’hui, il y a des gens qui sont en colère, qui sont au déses­poir. Il faut aller les voir, les invi­ter à uti­li­ser leur bul­le­tin de vote comme un car­ton rouge pour stop­per les poli­tiques actuelles et récla­mer la construc­tion d’un amé­na­ge­ment du ter­ri­toire en lien avec la popu­la­tion. Les jours qui viennent seront déci­sifs en ce sens !”

Candidat/

Les can­di­dats PCF LFI, Ensemble et Géné­ra­tion cli­mat de la liste « Ensemble pour notre région » pour ce mee­ting du 15 juin au jar­din de ville à Gre­noble..

La vidéo inté­grale du mee­ting du 15 juin au jar­din de ville à Gre­noble

Le direct

Salle-1/

Près de deux cents per­sonnes pour ce mee­ting assis et dis­tan­cié, condi­tions sani­taires obligent.

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