Gaz électricité Grenoble, une société d’économie mixte majoritairement détenue par Grenoble Alpes métropole et la ville de Grenoble.

Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF, et Patrick Durand, ancien conseiller métropolitain, ont adressé une lettre ouverte au président de la métropole, au maire de Grenoble et au président de GEG.

« Vous faire part de notre préoccupation. » C’est le sens du courrier que Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF, et Patrick Durand, ancien conseiller métropolitain, ont rédigé à l’attention de Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes métropole ; Eric Piolle, maire de Grenoble ; et Vincent Fristot, président du groupe GEG (Gaz électricité de Grenoble).

Ce qui préoccupe les deux responsables communistes ? L’annonce du versement de près de cinq millions d’euros aux actionnaires de la société d’économie mixte au titre de l’exercice 2021. « 2.390.000 € seront de fait distribués aux actionnaires privés de la SEM, sortant ainsi du giron public. Cet argent, pourtant généré par l’activité de service public du groupe GEG et grâce à l’engagement de ses agent·es – qui, rappelons-le, n’ont pas hésité à faire don d’une partie de leurs congés en avril 2020 face à la crise sanitaire –, ne sera ainsi plus disponible pour les nécessaires investissements du groupe », constatent Jérémie Giono et Patrick Durand.

Près de cinq millions dont 2,4 iront aux actionnaires privés

Le montant de ces dividendes – versés notamment à Engie – a pu être justifié par la nécessité d’assurer l’équilibre d’une autre SEM, la Semitag, dont l’équilibre a été durement touché par la réduction de l’activité des transports en commun pendant la crise sanitaire. « Nous pensons qu’il faut envisager un autre moyen qui n’implique pas une sortie financière aussi conséquente en faveur d’actionnaires privés », notent les deux signataires.

Ils proposent donc « une révision des montants de dividendes attribués, ainsi qu’une reprise du dialogue social dans les entités du groupe GEG ».

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