Printemps isérois : la direction du PCF Isère valide la base d’accord sur les candidatures aux départementales

Par Luc Renaud

/

Image principale
Un accord qui seul peut permettre à la gauche de gagner les élections départementales en juin prochain.

Dans une déclaration publiée le 11 mars, la fédération de l’Isère du PCF indique que sa direction départementale a validé la trame de l’accord élaboré par les écologistes, le PCF, le PS, la France insoumise et l’ensemble des formations de gauche sur des candidatures communes aux élections départementales prochaines. On en trouvera l’intégralité ci-après.

« À l’issue de plu­sieurs semaines de dis­cus­sion, la co-construc­tion de qua­dri­nômes de ras­sem­ble­ment sur les vingt-neuf can­tons de l’Isère avance posi­ti­ve­ment. Si quelques points d’arbitrage res­tent à fina­li­ser, il est main­te­nant acquis que le Prin­temps isé­rois prend corps et sera à même de pré­sen­ter une alter­na­tive éco­lo­giste et sociale face à la droite de Jean-Pierre Bar­bier !

Les can­di­da­tures les mieux pla­cées pour l’emporter

Le 9 mars, la direc­tion dépar­te­men­tale du PCF Isère s’est pro­non­cée à 79% pour (4% contre et 17% abs­ten­tions) la trame d’accord dis­cu­tée avec l’ensemble des par­te­naires.

Chaque for­ma­tion a su faire des efforts pour que dans chaque can­ton soit pré­sen­tées les can­di­da­tures les plus à même de l’emporter, croi­sant diver­si­té poli­tique glo­bale et ancrages ter­ri­to­riaux.

Le PCF a ain­si reti­ré ses can­di­da­tures titu­laires poten­tielles à Pont-de-Claix, en Oisans-Romanche, Moyen-Gré­si­vau­dan et Haut-Gré­si­vau­dan, terres où l’implantation com­mu­niste est une réa­li­té. Dans les quatre can­tons de Gre­noble éga­le­ment, les com­mu­nistes renoncent à bri­guer un siège, mal­gré la place que la nou­velle géné­ra­tion mili­tante prend dans ces ter­ri­toires, sur le ter­rain et dans les ins­ti­tu­tions.

Dans tous ces ter­ri­toires comme dans le reste de l’Isère, les com­mu­nistes contri­bue­ront à la vic­toire des forces de gauche et éco­lo­gistes.

Au-delà des can­tons de Saint-Martin‑d’Hères, Echi­rolles et Fon­taine, les com­mu­nistes mettent à dis­po­si­tion du Prin­temps isé­rois des can­di­da­tures ras­sem­bleuses, capables d’aller à la conquête face aux forces de droite et d’extrême-droite, à Rous­sillon-Beau­re­paire, Saint-Mar­cel­lin et Char­vieu-Cha­va­gnieu.

Nous sou­hai­tons que l’en­semble des forces de gauche valide cet accord

Nous sou­hai­tons main­te­nant que les der­niers arbi­trages abou­tissent, et que l’ensemble des for­ma­tions poli­tiques – dans le res­pect de leurs fonc­tion­ne­ments propres – puissent vali­der cet accord col­lec­tif afin d’enclencher la dyna­mique popu­laire de cam­pagne.

C’est l’engagement de cen­taines de citoyens, enga­gés dans des asso­cia­tions, des syn­di­cats ou des com­bats de tous les jours qui fera la dif­fé­rence. Les com­mu­nistes se féli­citent de la large place qui est accor­dée à cette dyna­mique citoyenne dans la trame de l’accord. D’ores et déjà, plus de huit cents signa­taires ont répon­du à l’appel lan­cé en jan­vier der­nier.

L’Isère mérite son Prin­temps ! »

Partager cet article

PCF

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *