Elections régionales. La gauche a‑t-elle envie de gagner ?

Par Luc Renaud

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Les élections régionales auront lieu en juin prochain – enfin, normalement. Une région Auvergne-Rhône-Alpes dirigée depuis cinq ans par la droite et son président, Laurent Wauquiez. Comment la gauche peut-elle l’emporter ? Tour d’horizon avec les partis de gauche à la recherche d’une union pour l’heure... à l’état de projet.

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Eric Hours : « le combat pour l’union, c’est la valeur ajoutée que les communistes peuvent apporter à la gauche ».

« Ce qui a été pos­sible à la métro­pole de Lyon – qui a rem­pla­cé le dépar­te­ment du Rhône –, pour­quoi ça ne le serait pas à l’échelle de la région ? » Éric Hours s’interroge. Et conclut : si la gauche se ras­semble, elle peut l’emporter face au pré­sident sor­tant du conseil régio­nal, Laurent Wau­quiez.
Éric Hours est le can­di­dat chef de file des com­mu­nistes dans l’Isère. La région Wau­quiez, il connaît bien : il est membre du Conseil éco­no­mique social et envi­ron­ne­men­tal régio­nal (CESER), le pen­dant « socio­pro­fes­sion­nel » du conseil régio­nal. Il y exerce la pré­si­dence de la com­mis­sion bud­get. Il est aus­si coor­don­na­teur régio­nal de la CGT dans la fonc­tion publique ter­ri­to­riale.
Une gauche unie pour l’emporter, Éric Hours estime que « c’est un com­bat qui repré­sente la valeur ajou­tée que les com­mu­nistes peuvent appor­ter dans cette élec­tion ; agir pour pou­voir faire bou­ger les choses dans la vie concrète, c’est notre ADN », sou­ligne-t-il. Aus­si appelle-t-il de ses vœux des listes repré­sen­ta­tives des dif­fé­rentes com­po­santes de la gauche dans les douze dépar­te­ments qui forment la région Auvergne-Rhône-Alpes, si pos­sible dès le pre­mier tour.
Car de chan­ge­ment concret, la région en a besoin. « Le choix, l’affichage de Wau­quiez, c’est de pour­fendre la dépense de fonc­tion­ne­ment, la masse sala­riale », constate-t-il. Alors on chasse le télé­phone por­table de fonc­tion – ce peut être amu­sant. Et on traque le salaire – ce qui est moins drôle. « N’avons-nous pas besoin de fonc­tion­naires ter­ri­to­riaux dans les lycées, plu­tôt que d’investir dans les camé­ras de sur­veillance dans les éta­blis­se­ments ? » La dota­tion des lycées est gelée depuis cinq ans. Le fonc­tion­ne­ment, c’est aus­si la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle. Un autre bud­get sacri­fié, et pour­tant l’une des com­pé­tences majeures de la région, avec l’économie, l’emploi et les lycées.
Et puis tout inves­tis­se­ment n’est pas néces­sai­re­ment jus­ti­fié. Éric Hours cite la dévia­tion d’Yssingeaux et la construc­tion de dix kilo­mètres de deux fois deux voies entre le Per­tuis et Saint-Hos­tien, dans la Haute-Loire, dépar­te­ment de Laurent Wau­quiez. Coût total 263,3 mil­lions d’euros dont 234,8 pris en charge par la région. « Cette amé­lio­ra­tion entre Saint-Etienne et le Puy-en-Velay est sans doute utile, mais les routes ne sont pas de la com­pé­tence de la région, note Éric Hours, le trans­port fer­ro­viaire, si ». On touche là l’une des carac­té­ris­tiques de la ges­tion Wau­quiez : l’opacité et les coups de com­mu­ni­ca­tion. « Tout cela n’obéit pas à une poli­tique de déve­lop­pe­ment éco­no­mique et d’aménagement du ter­ri­toire pour lut­ter contre le réchauf­fe­ment cli­ma­tique, non, il s’agit d’abord d’assurer ses arrières élec­to­raux et de se mon­trer. »

Le train est l’ami des glaciers, pas Laurent Wauquiez

En matière de trans­ports régio­naux, il y a pour­tant fort à faire. Plus que le bilan Wau­quiez de 600 mil­lions d’euros de moins en cinq ans pour les TER, en tout cas. « Réduire l’émission de gaz à effet de serre, ces gaz mor­tels pour nos gla­ciers entre autres, passe par le déve­lop­pe­ment d’un RER dans l’Y gre­no­blois. Pour cela, il faut que la région inves­tisse dans les maté­riels rou­lants, agisse pour la créa­tion de voies nou­velles entre Gre­noble et Moi­rans… plu­tôt qu’aller deman­der des péna­li­tés à la SNCF pour jours de grève. » La gra­tui­té des trans­ports ? Que la région y contri­bue est une reven­di­ca­tion du groupe com­mu­niste à la région. « L’expérience de nom­breuses villes euro­péennes démontre aujourd’hui que la gra­tui­té est effi­cace pour réduire l’utilisation de la voi­ture », note Éric Hours. Tou­jours côté cli­mat, Éric Hours regrette que la droite ait jeté aux orties le pro­gramme de réno­va­tion ther­mique qui concer­nait le Nord Isère ou le port flu­vial de Salaise-sur-Sanne.
C’é­tait bon pour le cli­mat, et pour l’emploi aus­si, d’ailleurs. Car ce port flu­vial, c’était un pro­jet plus vaste d’interconnexion des modes de trans­ports, de valo­ri­sa­tion du pôle indus­triel rous­sillo­nais, de dyna­mique nou­velle pour l’industrie et l’emploi. « La poli­tique de l’emploi — elle aus­si une com­pé­tence majeure de la région — est faite de ver­se­ments aux entre­prises sans contrôle et sans objec­tifs : le CESER a deman­dé que des études soient faites sur l’utilisation de l’argent public ain­si dépen­sé et s’est heur­té à un refus de la droite régio­nale. »
« Il ne faut pas se méprendre sur l’importance de cette élec­tion, ajoute Éric Hours, il y a tout ce qui concerne notre vie de tous les jours, mais aus­si le rap­port de force dans notre pays : Wau­quiez, c’est l’homme du rap­pro­che­ment droite extrême-droite ; il serait grave qu’il puisse uti­li­ser la région comme un porte-avion d’où décol­le­rait une poli­tique qui condui­rait l’extrême-droite au pou­voir. »

Mélenchon
Émi­lie Marche, conseillère régio­nale France insou­mise.

Le projet d’abord

Pour battre Laurent Wauquiez après l’argent qu’il a investi dans la com, il va falloir un projet qui entraîne une dynamique et un espoir.

Pour Ali Kara­ki­prik, d’EELV, le plus impor­tant est de construire le pro­jet avec les citoyens, et en pre­mier ceux signa­taires de l’appel pour une région rési­liente et soli­daire. Lan­cé en sep­tembre, cet appel réuni des cen­taines de citoyens autour du « pôle éco­lo­giste », une coa­li­tion for­mée de EELV, Génération.s, Cap 21, l’Alliance éco­lo­giste indé­pen­dante, le Mou­ve­ment pro­gres­siste et Géné­ra­tion Eco­lo­gie. Ce pro­jet, en cours d’élaboration, doit per­mettre de com­men­cer dès main­te­nant à orga­ni­ser la tran­si­tion éco­lo­gique. « La région a une com­pé­tence majeure : l’économie, explique Ali Kara­ki­prik, nous sommes à l’aube d’une crise éco­no­mique impor­tante, qui vien­dra aggra­ver la crise envi­ron­ne­men­tale. L’enjeu du XXIe siècle est de relo­ca­li­ser l’économie. Pour cela, nous devrons acti­ver un cer­tain nombre de leviers : la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle, pour faire reve­nir les savoir-faire et les com­pé­tences, les aides éco­no­miques, pour accom­pa­gner les entre­prises pol­luantes vers un sys­tème de pro­duc­tion plus propre. L’objectif est que tout ce qui doit être consom­mé dans le ter­ri­toire soit pro­duit loca­le­ment « .

Emi­lie Marche, de la FI, est claire sur le pro­gramme : «  il faut com­plè­te­ment bifur­quer sur ce qui a été fait pen­dant cinq ans ». Six prio­ri­tés sont ain­si iden­ti­fiées, cha­cune étant un impé­ra­tif non négo­ciable en cas d’union : refus de la mise en concur­rence du trans­port régio­nal, pré­vue en 2021, péren­ni­sa­tion des lignes et réou­ver­ture des gares de proxi­mi­té. Ins­tau­ra­tion de cri­tères d’emploi pour les aides aux entre­prises (rece­voir un mil­lion d’euros et sup­pri­mer un tiers des emplois de l’agglo cler­mon­toise, ce qui a été fait par Miche­lin, ne sera plus pos­sible). Ren­for­cer l’accès à la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle, avec des centres de proxi­mi­té. Bifur­quer vers une agri­cul­ture bio et pay­sanne. Arrê­ter l’absurdité des canons à neige, dans une optique de bonne ges­tion de la res­source en eau, et orga­ni­ser le tou­risme quatre sai­sons. Et enfin pas de clien­té­lisme dans le sou­tien aux ter­ri­toires. « Fin du monde, fin du mois, mêmes res­pon­sables, même com­bat », résume Emi­lie Marche. En expo­sant cet inven­taire à la Pré­vert, la mili­tante doute que les par­tis de gauche acceptent toute la liste. Et pour­tant, c’est à prendre ou à lais­ser : le com­pro­mis ne se fera que sur les autres points de la liste…

Chris­tophe Bou­vier, du PS, ne pose pas d’impératifs pro­gram­ma­tiques mais en a un peu marre que l’appartenance du PS à la gauche soit remise en ques­tion : « nous avons tour­né la page de Hol­lande et de Valls. Nous affir­mons qu’il faut refu­ser l’arrivée de la concur­rence sur les TER, car les trans­ports du quo­ti­dien doivent res­ter un ser­vice public non ouvert à la concur­rence. Pas sûr que tous soient sur une ligne aus­si ferme ! » Restruc­tu­ra­tion de l’offre de for­ma­tion pro­fes­sion­nelle dans chaque bas­sin de vie, tari­fi­ca­tion sociale des can­tines, pas d’aides éco­no­miques sans contre­par­ties, gra­tui­té des TER lors des pics de pol­lu­tion… les mar­queurs de gauche sont bien là. Un der­nier sujet anime l’élu : « le monde de la culture a été délais­sé par Wau­quiez, à part un peu de clien­té­lisme (cf les 400 000€ ver­sés au fes­ti­val Tomor­row­land) : il fau­dra un plan ambi­tieux de relance cultu­relle à l’échelle de la région. Il faut redon­ner de l’espoir et faire de la culture pour tous un axe fort de la cam­pagne. Toute la gauche peut se retrou­ver sur cet axe là. » 

Nous aurions vou­lu titrer « la gauche unie va reprendre la région », mais il est encore trop tôt pour cela. A son échelle, le Tra­vailleur alpin donne donc un petit coup de pouce : nous sommes allés ren­con­trer Emi­lie Marche, conseillère régio­nale sor­tante et cheffe de file de la France insou­mise dans l’Isère, Chris­tophe Bou­vier, pre­mier secré­taire du par­ti socia­liste en Isère et Ali Kara­ki­prik, délé­gué aux élec­tions pour Europe Eco­lo­gie Les Verts (EELV) Rhône Alpes. A cha­cun, nous avons deman­dé d’analyser le bilan de Laurent Wau­quiez, de dire quelques mots sur leurs prio­ri­tés pro­gram­ma­tiques, et de pré­sen­ter l’état de leurs réflexions sur la stra­té­gie élec­to­rale de leur par­ti pour les régio­nales. 

« Dur avec les faibles et tellement doux avec les puissants »

Ces mots d’Emilie Marche reflètent une ana­lyse par­ta­gée par Ali Kara­ki­prik et Chris­tophe Bou­vier : Laurent Wau­quiez n’a pas fait dans la demi-mesure pen­dant cinq ans à la tête de la région. « En 2015, le bud­get d’aide aux asso­cia­tions des quar­tiers popu­laires a dimi­nué de 70% », dénonce Emi­lie Marche. En même temps, il fal­lait bien trou­ver de l’argent pour ver­ser 50 000 € à l’UNI (syn­di­cat étu­diant clas­sé à droite) pour un congrès qui n’a jamais eu lieu.

« Le pré­sident de la région a refu­sé ne serait-ce que d’étudier la pos­si­bi­li­té d’instaurer la tari­fi­ca­tion sociale des can­tines des lycées, comme cela se fait dans les écoles et les col­lèges », sou­ligne Chris­tophe Bou­vier. En même temps, ce n’est pas gra­tuit, d’installer des camé­ras par­tout, y com­pris dans les TER en rem­pla­ce­ment des contrô­leurs.

« Rien n’a été fait pour orga­ni­ser la tran­si­tion de nos mon­tagnes vers un tou­risme quatre sai­sons ! », s’insurge Ali Kara­ki­prik. Mais enfin, ça n’aurait pas été cohé­rent avec les mil­lions inves­tis dans des canons à neige, même s’ils sont inef­fi­caces s’il ne fait pas assez froid.

La communication, priorité du mandat

Dès 2015 et le reflo­quage des TER avec le nou­veau logo de la région, le ton est don­né : l’image est impor­tante. Très impor­tante. « Avant, on tra­vaillait sur les pro­jets de ter­ri­toire avec les asso­cia­tions et les élus locaux, mais Laurent Wau­quiez a cas­sé tout ça » déplore Emi­lie Marche. La nou­velle règle est plus simple : il faut com­mu­ni­quer. Alors par­tout fleu­rissent des pan­neaux « la région aide vos com­munes ».

Une com­mu­ni­ca­tion qui peine à faire oublier les bud­gets 2016 et 2018, reto­qués par le tri­bu­nal admi­nis­tra­tif pour man­que­ment à la démo­cra­tie et à la trans­pa­rence, ou encore la situa­tion de Ange Sit­bon, ancien res­pon­sable aux élec­tions de Les Répu­bli­cains, payé 9 000€ par mois pour gérer la répar­ti­tion des sub­ven­tions, un cas mis en lumière par la chambre régio­nale des comptes…

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« Chan­geons le sys­tème, pas le cli­mat ». Un sys­tème qui, en exploi­tant les hommes et les res­sources natu­relles, menace la vie.

L’union, oui, mais derrière moi

Les électeurs cherchent une réponse à leurs problèmes du quotidien, et pas un tour de chauffe de la présidentielle.

L’affirmer main­te­nant est facile, mais les son­dages « à 500 jours de la pré­si­den­tielle », com­mencent à fleu­rir et à pol­luer la scène poli­tique, ne lais­sant per­sonne indif­fé­rent. Une situa­tion qui sera bien pire dans cinq mois. Pour ces régio­nales, le PS vou­drait une can­di­da­ture de ras­sem­ble­ment pour faire le cli­vage droite/gauche dès le pre­mier tour. « Si nous avons quatre listes de gauche au pre­mier tour, il y a un risque qu’aucune ne fasse 10% ! », insiste Chris­tophe Bou­vier. « Laurent Wau­quiez joue la frag­men­ta­tion en fai­sant des verts et de l’extrême gauche ses adver­saires : il sait que si nous par­tons divi­sés, son second man­dat est assu­ré ». Ce qui va se faire avec le Prin­temps isé­rois, l’unité de la gauche autour d’un pro­gramme, doit pou­voir s’étendre à la région. Le pro­gramme, nous dit le socia­liste, doit pas­ser avant les per­sonnes, et pour lui les dis­cus­sions n’ont pas encore eu lieu avec la FI et EELV.

La France insou­mise, elle, appelle à conver­ger autour de causes com­munes. « Quand on est de gauche, battre Laurent Wau­quiez est un devoir. Il aura une droite unie der­rière lui. Si on part tous cha­cun dans son coin, c’est la défaite », déclare Emi­lie Marche au Tra­vailleur alpin. « Ça se joue au pre­mier tour. Il y a une envie de l’électorat de gauche de chan­ge­ment. cinq ans de plus avec Wau­quiez, ce serait une catas­trophe pour la région, et ça le met­trait en selle pour la pré­si­den­tielle. » L’union se fait autour d’un pro­gramme, et pas ques­tion pour les insou­mis de tran­si­ger sur le pro­jet qui est en mesure d’agréger non seule­ment les par­tis, mais sur­tout les asso­cia­tions, les syn­di­ca­listes. Si tout le monde accepte les six prio­ri­tés posées par la France insou­mise, une liste unique serait donc pos­sible ?

Pour les éco­lo­gistes, c’est une ques­tion com­plexe. Ils ont déci­dé durant l’été de for­mer le « pôle éco­lo­giste », com­po­sé de par­tis et de citoyens, et c’est eux qui auront le der­nier mot, quoi qu’il arrive. « Nous nous sommes mis d’accord entre nous d’abord, puis nous avons com­men­cé à ren­con­trer les par­te­naires, un par un, à par­tir du mois d’octobre », confie Ali Kara­ki­prik au TA. « Jeu­di 17 décembre, à notre ini­tia­tive, s’est tenue la pre­mière réunion uni­taire col­lec­tive pour voir si on pou­vait se mettre d’accord pour battre Wau­quiez et avoir une pré­si­dence de région qui mette en place un pro­jet éco­lo et soli­daire. » Pour ce qui est des moda­li­tés, c’est-à-dire union au pre­mier ou au second tour, c’est en débat au sein du pôle éco­lo. « Les signa­taires de l’appel tran­che­ront en jan­vier ou en février pour savoir si l’union se fera au pre­mier ou au second tour : don­ner le pou­voir aux citoyens est un exer­cice démo­cra­tique que nous vou­lons mener jusqu’au bout ! » Le report des élec­tions fin juin donne plus de temps pour tra­vailler le fond et les trois options iden­ti­fiées par Ali Kara­ki­prik : « Entre une liste du pôle éco­lo, l’union d’une par­tie de la gauche ou de toute la gauche, je n’exprimerai pas de pré­fé­rence : il fau­dra attendre le vote des signa­taires ! ».

70000

kilo­mètres car­rés

pour la région Auvergne-Rhône-Alpes et huit mil­lions d’habitants. Sur­face équi­va­lente à la répu­blique d’Irlande qui compte cinq mil­lions d’habitants.

L’important, c’est de savoir comment on compte les voix

Une liste est com­po­sée de 204 can­di­dats, répar­tis au sein de sec­tions dépar­te­men­tales en fonc­tion de la popu­la­tion (Ain : 18, Allier : 11, Ardèche : 11, Can­tal : 6, Drôme : 15, Isère : 34, Loire : 22, Haute-Loire : 8, Métro de Lyon : 37, Puy-de-Dôme : 19, Rhône : 14, Savoie : 13, Haute-Savoie : 22).

A l’issue du pre­mier tour, les listes qui obtiennent plus de 10% des suf­frages expri­més peuvent se main­te­nir. Celles qui font plus de 5% peuvent fusion­ner avec une liste dont le score est supé­rieur à  10%. Cette déci­sion est, dans un cas comme dans l’autre, celle du seul tête de liste.

Au second tour (ou au pre­mier si une liste recueille la majo­ri­té abso­lue des suf­frages), la liste arrive en tête récu­père une prime majo­ri­taire de 25% des élus (soit 26 en AURA). Les 178 autres sièges sont répar­tis à la pro­por­tion­nelle à la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obte­nu au moins 5% des suf­frages.

Au sein d’une liste, les élus sont répar­tis par sec­tion dépar­te­men­tale à la pro­por­tion­nelle à la plus forte moyenne en fonc­tion du nombre de suf­frages obte­nus par la liste en ques­tion dans chaque dépar­te­ment.

500000

emplois

dans l’industrie en région Aura, pour un total de 3,4 mil­lions. 67 % du ter­ri­toire régio­nal se situe en zone de mon­tagne.

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  • La région AURA 2nd après region Île de France par sa démo­gra­phiques et éco­no­mie.

    Si union forces de gauche Le PC devrait reven­dique la tête liste. Il y a des enjeux à por­ter avec les syn­di­cats enga­gés à gauche pour les ser­vices publics, trans­ports, indus­trie, tou­risme.…
    Plus ques­tion de faire appoint des voix pour les autres par­tis