Pour la liberté de la presse en Algérie

Par Edouard Schoene

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De nombreuses organisations appellent à un rassemblement le samedi 12 septembre à 14 heures, rue Félix Poulat à Grenoble.

La liste est longue des jour­na­listes mis en pri­son ces der­niers mois par la jus­tice algé­rienne. Quelques exemples récents :

• Le 5 avril Sofiane Merak­chi a été condam­né à huit mois de pri­son ferme pour « recel de maté­riel » et de « four­ni­ture des images des mani­fes­ta­tions du ven­dre­di 20 sep­tembre (2019) ».
• Le 15 juillet, Tou­bal Ali Dja­mel a été condam­né à deux ans de pri­son ferme pour « outrage à corps consti­tué ».
• Le 10 août, Kha­led Dra­re­ni a été condam­né à trois ans de pri­son ferme pour « inci­ta­tion à attrou­pe­ment non armé » et « atteinte à l’unité natio­nale ».
• Le 24 août, Abdel­krim Zeghi­leche a été condam­né à deux ans de pri­son ferme pour « atteinte à l’unité natio­nale » et « outrage au chef de l’État » .

A ces jour­na­listes empri­son­nés, com­bien faut-il ajou­ter de dizaines de citoyen.nes condamné.es pour une simple publi­ca­tion sur les réseaux sociaux ?

Depuis le 22 février 2019, le peuple algé­rien mani­feste en masse et paci­fi­que­ment tous les ven­dre­dis sur l’ensemble de l’Algérie. C’est le « Hirak », une insur­rec­tion citoyenne pour en finir avec la cor­rup­tion, pour une nou­velle socié­té plus libre, plus démo­cra­tique et plus juste. Le « Hirak » ras­semble toutes les géné­ra­tions et toutes les com­po­santes de la socié­té algé­rienne.
Plu­tôt que d’entendre les demandes du peuple algé­rien, le pou­voir a fait le choix de la répres­sion, dans un contexte où l’épidémie du COVID frappe dure­ment l’Algérie et a contraint à la sus­pen­sion des mani­fes­ta­tions.

Défendre la liber­té de la presse et le droit d’in­for­mer, exi­ger la libé­ra­tion des déte­nus pour leurs opi­nions et des jour­na­listes est une urgence.

Appel à l’initiative de :
Algé­rie au Coeur, AMAL, ANPNPA (asso­cia­tion natio­nale des pieds noirs pro­gres­sistes et leurs amis), ASALI, Col­lec­tif des Algé­riens de Gre­noble, Coup de Soleil Rhône-Alpes, CSRA (col­lec­tif de sou­tien aux réfu­giés algé­riens), La Libre Pen­sée, Ras L’Front Isère
sou­te­nu par :
ACIP-ASADO, ATI-CDR (asso­cia­tion des Tuni­siens de l’Isère citoyens des deux rives), CNTE (Comi­té Traite Négrière Escla­vage), LDH Gre­noble Métro­pole, LDH Isère, LDH Iran, Maroc Soli­da­ri­tés Citoyennes , UD-CGT 38, FSU 38, Soli­daires 38, Syn­di­cat des Avo­cats de France, ADES, Ensemble ! Isère, Go Citoyen­ne­té, NPA, PCF 38, PCOF, POI, Réseau Citoyen de Gre­noble

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