Du producteur au consommateur

Par Luc Renaud

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C’était pour eux la deuxième expérience. L’an dernier déjà, l’Union des étudiants communistes avait organisé une vente de fruits et légumes solidaires sur le campus.

Sur le campus.

Max Favier et Jérémie Fortol, secrétaire de l’UEC Grenoble, expliquent : « les étudiants, ce sont aujourd’hui très souvent des jeunes précaires, dont la moitié doivent travailler pour payer leurs études ; des fruits et légumes de qualité, c’est quelque chose à laquelle tous n’ont pas accès au quotidien ».

Une initiative politique, également. « Les prix que nous pratiquons ici, c’est la démonstration concrète de l’importance des marges de la grande distribution; le résultat, ce sont des étudiants privés d’une alimentation de qualité et des producteurs qui sont payés à coup de lance pierre ».

Au Pont-de-Claix.

Car l’opération conduite dans l’agglomération grenobloise par le parti communiste et le syndicat paysan le Modef poursuit un double objectif : une vente à des prix accessibles en même temps que des prix qui rémunèrent correctement le travail des agriculteurs. En on était pourtant à moitié prix de ce que l’on peut trouver au supermarché.

Outre le domaine universitaire, les ventes ont eu lieu au Pont-de-Claix (quartier Grand et quartier des Iles de Mars), à Saint-Martin-d’Hères (devant l’école Paul Langevin et sur le campus), à Saint-Marcellin (salle polyvalente) , à Échirolles (esplanade de la Butte), à Domène (Lotissement Le Chenevière), à Grenoble (quartier Capuche et Villeneuve), à Vizille (place du Château) et à Saint-Martin-le-Vinoux (en face du Lidl).

A Echirolles.

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