Vœux de l’UD CGT : « bien-être, liberté et solidarité »

Par Travailleur Alpin

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C’est dans un brou­ha­ha de mili­tants heu­reux de se retrou­ver pour cette ren­trée 2019 que cette soi­rée des vœux a com­men­cé, ce 11 jan­vier à la bourse du tra­vail de Gre­noble. De nom­breuses embras­sades, ser­rages de main ami­caux ou dis­cus­sions sur l’actualité du mou­ve­ment — gilet jaune ou syn­di­cal, mani­fes­ta­tions à venir —  ont ryth­mé la soi­rée. C’est indé­nia­ble­ment une CGT com­ba­tive que l’on a retrou­vée en cette année 2019. A l’image du dis­cours du secré­taire géné­ral de l’UD de l’Isère, Nico­las Benoit, volon­tai­re­ment com­ba­tif.
Ce com­bat dont il est ques­tion pour Nico­las Benoit ce carac­té­rise par trois mot qui font l’ADN de la CGT : « bien-être, liber­té et soli­da­ri­té ». Ces trois mots repré­sentent à eux seuls le com­bat de la CGT et les com­bats actuels. Com­ment ne pas faire réfé­rence à ces trois termes pour décrire au mieux les menaces qui pèsent sur notre socié­té.
Le bien être, car les «  envies de monde meilleur res­tent inflexibles » pour tous les mili­tants de la CGT. Cette affir­ma­tion se montre dans tous les actions dans les entre­prises. Qu’elle soit dans les défenses indi­vi­duelles, dans la plu­part des reven­di­ca­tions qui sont por­tées (32h, gra­tui­té des trans­ports, nou­veau sta­tu du tra­vail sala­rié etc, etc..). Ou tous sim­ple­ment par la volon­té de recon­quêtes sociales.
Ces recon­quêtes doivent impé­ra­ti­ve­ment inté­grer les ques­tions de la liber­té de mani­fes­ta­tion. Les évé­ne­ments qui ont eu lieu ces der­nières semaines notam­ment avec le mou­ve­ment lycéen et les gilets jaunes rap­pellent encore une fois que la répres­sion poli­cière et les méthodes d’intimidation « ne sont pas nou­velles ». Les der­nières vic­times en date sont les éner­gé­ti­tiens et les che­mi­nots mais aus­si de nom­breux syn­di­ca­listes.

Et enfin, la soli­da­ri­té ! A l’heure où Jair Bol­so­na­ro est arri­vé au pou­voir au Bré­sil et où les forces les plus réac­tion­naires du capi­tal montrent le bout de leur nez en Europe. Com­ment ne pas être soli­daire de ses peuples qui souffrent de l’extrême droite. Cette soli­da­ri­té inter­na­tio­nale est d’autant plus forte que des élec­tions euro­péennes annon­cées comme devant se tra­duire par une « vague brune assor­tie d’une abs­ten­tion mas­sive » seraient pré­ju­di­ciables pour les tra­vailleurs de France. La CGT s’en inquiète et réaf­firme « l’antifascisme » comme fai­sant par­tie inté­grante de son ADN.
Soli­da­ri­té, tou­jours, avec ces mil­liers d’hommes et de femmes qui se réfu­gient en Europe. Pour Nico­las Benoit, il est into­lé­rable que « les traques [des migrants] jusqu’à la mort » se fassent jour aujourd’hui en France. Into­lé­rable aus­si qu’on arrête des mili­tants pour délit de soli­da­ri­té. Face à ce déni de jus­tice, le com­bat pour la paix est réaf­fir­mé par la CGT et la Confé­dé­ra­tion syn­di­cale inter­na­tio­nale.
Cette ADN est la matrice de la CGT. Cette matrice sera dans les mois à venir une colonne ver­té­brale pour le 52e congrès qui s’annonce. Mais aus­si pour le com­bat de tous les jours des mili­tants syn­di­caux pour cette année 2019.

Simon Heiber

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