A la Banque populaire, grève contre les suppressions d’emplois

Par Luc Renaud

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De Clermont-Ferrand à La Roche-sur-Foron, les salariés de la Banque populaire étaient appelés à la grève ce mardi 6 mars. En cause, les conditions dans lesquelles la direction met en œuvre la fusion qui a donné naissance à la Banque populaire Auvergne-Rhône-Alpes.

Cent cin­quante sala­riés se sont ras­sem­blés le mar­di 6 mars devant le siège de la Banque popu­laire, à Corenc près de Gre­noble. L’ap­pel à la grève et au ras­sem­ble­ment avait été lan­cé par la CGT, sui­vi par le Syn­di­cat natio­nal de la banque et du cré­dit CFE-CGC.

Les sala­riés enten­daient ain­si pro­tes­ter contre les condi­tions dans les­quelles s’est opé­rée la fusion entre trois banques, la BP Alpes, la BP Mas­sif cen­tral et la BP Loire et lyon­nais qui forment aujourd’­hui une seule enti­té, la Banque popu­laire Auvergne-Rhône-Alpes. Pour les syn­di­cats, cette fusion s’est tra­duite par une dégra­da­tion des condi­tions de tra­vail.

Mickaël Genest, pour la CGT, sou­ligne que cette fusion « s’est tra­duite par la sup­pres­sion de 240 postes de tra­vail » et que « 600 sala­riés sont concer­nés par une mobi­li­té fonc­tion­nelle ou géo­gra­phique », sur les 3800 sala­riés que compte la Banque popu­laire dans la grande région. Devoir quit­ter Gre­noble pour Mont­lu­çon, par exemple, ou envi­sa­ger de trai­ter des dos­siers d’emprunt ban­caire après avoir tra­vaillé au ser­vice des tra­vaux. Pour Jean-Pierre Druz, CFE-CGC, « la direc­tion a une vision exclu­si­ve­ment finan­cière de la ges­tion de la Banque popu­laire alors que son ADN reste l’ap­par­te­nance au mou­ve­ment coopé­ra­tif ».

Ce mou­ve­ment de grève inter­vient après que des accords d’en­tre­prise, signés par la CFDT, ont déjà réduit les jours de RTT.

Les syn­di­cats demandent l’ar­rêt des sup­pres­sions d’emplois et de la fusion à marche for­cée ain­si que l’ou­ver­ture de négo­cia­tions pour l’aug­men­ta­tion des salaires et la défi­ni­tion d’un fonc­tion­ne­ment de la banque tout à la fois effi­cace et res­pec­tueux des condi­tions de tra­vail.

Luc Renaud

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