Le sourire de ceux qui construisent

Par Luc Renaud

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A la veille du premier tour des législatives, le 9 juin, les militants communistes grenoblois étaient sur le terrain. Une campagne électorale dont c’était les dernières heures et pendant laquelle ils n’ont rien lâché pour que les couleurs de la gauche de transformation sociale préparent les luttes à venir.

Der­niers coups de col­lier pour cette fin de cam­pagne. Avec tou­jours le même objec­tif : ren­con­trer des citoyens pour débattre avec eux de l’u­ti­li­té du vote pour des can­di­dats com­mu­nistes pré­sents dans la bataille pour ras­sem­bler la gauche de trans­for­ma­tion sociale. Bien sûr, elle se pré­sente divi­sée pour le pre­mier tour des légis­la­tives. Mal­gré toutes les pro­po­si­tions de ren­contre et de débat for­mu­lées par les com­mu­nistes pour que cha­cun soit res­pec­té et que toute la gauche qui veut chan­ger la socié­té se pré­sente unie.

Des propositions, comme celle de la gratuité des transports

En cette fin d’a­près-midi du 9 juin, les mili­tants par­taient pour débattre encore à la Vil­le­neuve, dans les quar­tiers de Mal­herbe et de la Baja­tière. Comme ils l’ont fait depuis quelques semaines dans l’en­semble des quar­tiers gre­no­blois, de la 1ère (Natha­lie Vey­ret y est can­di­date pour le PCF) et de la 3e cir­cons­crip­tion (où c’est le maire de Fon­taine, Jean-Paul Tro­ve­ro qui se pré­sente). Avec l’en­vie d’in­for­mer des pro­jets du gou­ver­ne­ment Macron sur le Code du tra­vail, par exemple, mais aus­si de pro­po­ser des solu­tions. La gra­tui­té des trans­ports dans l’ag­glo­mé­ra­tion, par exemple. Ils en ont dis­cu­té lors d’une « déam­bu­la­tion fer­rée », en emprun­tant les tram de l’ag­glo pour y tenir réunion publique. C’é­tait le 8 juin. Car la pol­lu­tion est loin d’être un pro­blème uni­que­ment gre­no­blois : les can­di­dats com­mu­nistes se sont enga­gés à faire avan­cer la loi pour aller vers la gra­tui­té des trans­ports en com­mun, finan­cée par le ver­se­ment trans­port des entre­prises et la réorien­ta­tions des fonds publics, dans l’en­semble des grandes agglo­mé­ra­tions du pays.

Pro­po­si­tions encore avec des mesures d’ur­gence pour empê­cher les cou­pures d’eau et d’éner­gie, les expul­sions loca­tives, pour empê­cher la dis­pa­ri­tion des ser­vices publics. Ques­tion deve­nue très gre­no­bloise avec l’an­nonce de la fer­me­ture de six bureaux de poste dans la com­mune. L’é­ga­li­té sala­riale femmes-hommes, les cir­cuits courts entre pay­sans et cita­dins… autant de sujets qui nour­rissent les débats.

Ces citoyens engagés avec la France insoumise

Avec des témoi­gnages qui font plai­sir aux mili­tants. Comme celui de ces citoyens enga­gés dans le mou­ve­ment de la France insou­mise et dans la cam­pagne pré­si­den­tielle de Jean-Luc Mélen­chon pour laquelle les com­mu­nistes ont eux aus­si mouillé la che­mise et qui se retrouvent aujourd’­hui dans l’u­ti­li­té du vote com­mu­niste. Du vote pour des can­di­dats qui sont là, le sont depuis long­temps, et sur les­quels on pour­ra encore comp­ter long­temps. Un vote en faveur duquel Jean Giard, ancien dépu­té gre­no­blois, s’est publi­que­ment pro­non­cé.

Et puis aus­si toutes ces ren­contres, ces anec­dotes et ces sou­rires, tout ce qui fait une cam­pagne élec­to­rale de proxi­mi­té, ces adhé­sions au PCF réa­li­sées au fil des réunions publiques… toutes choses qui font chaud au cœur des mili­tants et qui pré­parent l’a­ve­nir.

 

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