Fin de la grève à Vencorex

La grève avait débuté le 23 octobre. La CGT a signé le 24 décembre un protocole de fin de conflit avec la direction, texte amélioré par rapport à ce que la CFDT et la CFE-CGC avaient accepté une semaine plus tôt.
La grève avait débuté le 23 octobre. La CGT a signé le 24 décembre un protocole de fin de conflit avec la direction, texte amélioré par rapport à ce que la CFDT et la CFE-CGC avaient accepté une semaine plus tôt.
Des salariés de plusieurs entreprises menacées (Vencorex, Arkema, Atos...) se sont rassemblés devant la préfecture de l'Isère, ce jeudi 12 décembre, à l'occasion de la journée de mobilisation nationale pour la défense de l'industrie. Celle-ci s'est poursuivie sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix, à l'initiative de l'intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC), avec la venue sur le piquet de grève du député et coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard et du député européen socialiste Pierre Jouvet, accompagnés d'élus locaux.
Réunis en assemblée générale ce lundi 9 décembre, les salariés d'Arkema Jarrie ont voté la reprise du travail, mettant ainsi fin provisoirement à la grève débutée jeudi 5 décembre. Ils maintiennent toutefois un piquet de grève à l'entrée de la plateforme chimique et prévoient des AG tous les trois jours, sans exclure de relancer le mouvement. Le personnel reste en effet très inquiet de l'arrêt de la partie sud du site, conséquence des difficultés de Vencorex.
Vencorex, Valeo, Photowatt, Logiplast-Team Tex… En Isère, nombre d’usines et de salariés sont frappés de plein fouet par la casse de l’industrie française, qui semble s’accélérer en cette fin d’année 2024. Malgré ce scénario catastrophe, les communistes comme les syndicats proposent des pistes pour tenter de surmonter cette crise.
En déplacement dans l'agglomération grenobloise ce mardi 26 novembre, Fabien Roussel s'est rendu sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix. Le secrétaire national du PCF est venu soutenir les salariés de Vencorex, en grève illimitée depuis le 23 octobre, et échanger avec eux sur la suite du mouvement.
Philippe Poutou est venu soutenir les salariés de Vencorex sur le piquet de grève, ce lundi 18 novembre, sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix. L'occasion pour le porte-parole du NPA - l'Anticapitaliste de dénoncer les plans de licenciements et fermetures d'usine survenus récemment, tout en lançant un appel à l'unité pour mener la lutte et proposer des alternatives.
Les représentants syndicaux de Vencorex ont distribué des tracts, vendredi 15 novembre, devant Framatome, sur la plateforme chimique de Jarrie. Des entreprises dont les activités sont fortement interdépendantes, à l'instar de l'ensemble de la chimie du sud grenoblois. Les salariés de Vencorex accueilleront par ailleurs ce lundi 18 novembre Philippe Poutou, qui viendra les soutenir sur le piquet de grève, à Pont-de-Claix.
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet est venue soutenir les salariés de Vencorex sur leur piquet de grève, ce jeudi 7 novembre, sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix. Elle a fait de l'entreprise, placée en redressement judiciaire, le symbole d'une « faillite organisée », taclant à la fois l'État et le patronat.
Entre 700 et 800 personnes se sont réunies ce mercredi 30 octobre devant la plateforme chimique de Pont-de-Claix, bloquée depuis une semaine. Les salariés en grève de Vencorex, soutenus par des élus locaux et des camarades d'autres entreprises, ont ensuite défilé dans les rues de la ville, déterminés à sauver leurs emplois et plus largement l'industrie de la chimie.
Une seule offre de reprise a été déposée pour Vencorex et ce, pour une activité unique, l'atelier de tolonates. L'entreprise hongroise BorsodChem ne garderait ainsi que 25 emplois sur un total de 465. Réunis en assemblée générale ce mercredi 23 octobre, les salariés ont donc voté une grève illimitée et commencé à bloquer, le jour même, la plateforme chimique de Pont-de-Claix.