Importante mobilisation de la fonction publique

Par Luc Renaud

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3000 personnes ont manifesté le 9 mai dans les rues de Grenoble pour la défense du service public. Une mobilisation particulièrement suivie dans l’Education nationale à l’appel de la FSU.

La fonc­tion publique était dans la rue, ce 9 mai. Une mani­fes­ta­tion qui culti­vait le sym­bole en se ras­sem­blant devant la pré­fec­ture avant de se rendre devant la cité admi­nis­tra­tive, la métro­pole, le rec­to­rat, la mai­rie de Gre­noble et le conseil dépar­te­men­tal. Une mani­fes­ta­tion uni­taire à l’ap­pel de l’en­semble des syn­di­cats de la fonc­tion publique. Et une mani­fes­ta­tion impor­tante, de plus de trois mille per­sonnes.

Un cor­tège très inter­syn­di­cal.

La colère et la grève sont au niveau de l’exas­pé­ra­tion face aux déci­sions gou­ver­ne­men­tales et à leurs consé­quences. Réduc­tion d’ef­fec­tifs, dif­fi­cul­tés accrues à rendre le ser­vice public… Dès le matin, un ras­sem­ble­ment avait été orga­ni­sé devant le poste cen­trale de Gre­noble. La direc­tion annonce en effet de nou­velles fer­me­tures de bureaux de poste à Gre­noble : ceux de Baja­tière et Sta­lin­grad. Avec de nou­velles réduc­tions d’ho­raires, le tout repré­sen­tant quelque soixante sup­pres­sions d’emploi.

Les pos­tiers contre la fer­me­ture des bureaux de poste, à Gre­noble et ailleurs.

On connaît la situa­tion de l’hô­pi­tal ou du Tré­sor public : les mêmes causes pro­duisent les mêmes effets. Pour tous, ce sont aus­si les pro­jets gou­ver­ne­men­taux qui inquiètent. La réforme de la fonc­tion publique dont l’ob­jec­tif affi­ché est de dimi­nuer le nombre de fonc­tion­naires et de pré­ca­ri­ser les postes en faci­li­tant le recru­te­ment de contrac­tuels.

La mobi­li­sa­tion du col­lège du Vil­lage olym­pique.

Les ensei­gnants doivent quant à eux faire face sur tous les fronts : ils sont concer­nés par la réforme de la fonc­tion publique en même temps que par les régres­sions impo­sées à l’E­du­ca­tion natio­nale. Ce 9 mai avec leur syn­di­cat FSU, ils consti­tuaient le gros du cor­tège. Avec des fortes délé­ga­tions d’é­ta­blis­se­ments, comme le col­lège du Vil­lage olym­pique par exemple.

Une impor­tante mobi­li­sa­tion qui ne signe certes pas la fin d’un mou­ve­ment de contes­ta­tion pro­fonde de choix régres­sifs.

Le long cor­tège de la FSU.
Les cher­cheurs dans la mani­fes­ta­tion.
La batu­ca­da des ensei­gnants du second degré SNES-FSU.
Le cor­tège de Force ouvrière.
Les mani­fes­tants CFDT.
Les syn­di­cats Soli­daires.
Les com­mu­nistes dans la mani­fes­ta­tion.

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