Le maillot CGT sur la route du Tour

Par Luc Renaud

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Au départ de la Mure, les cyclistes au maillot CGT.
L'année 1997 marque la fermeture de l'exploitation charbonnière sur le plateau matheysin. Vingt ans après, le 19 juillet dernier, La Mure était ville de départ d'une grande étape de montagne du Tour de France : elle comportait les ascensions du col d'Ornon, de la Croix de fer et du Galibier, avant de s'achever à Serre-Chevalier.

La CGT a vou­lu mar­quer le coup. Et de belle manière, puisque c’est un pelo­ton d’une ving­taine de cou­reurs (dont une com­pé­ti­trice) qui s’est élan­cé ce 19 juillet à 7 heures du matin, au départ de La Mure pour ral­lier le col de la Croix de fer. Un pelo­ton revê­tu du maillot spé­cia­le­ment conçu pour cette ini­tia­tive, mar­quant la com­mé­mo­ra­tion des vingt ans de la fer­me­ture de la mine.

Le maillot vu sur le Tour

Par delà la visi­bi­li­té du syn­di­cat sur cette épreuve média­tique, il faut saluer l’ex­ploit spor­tif : sous les cou­leurs de la CGT, les cou­reurs ont par­cou­ru 78,5 kilo­mètres et ava­lé 1877 mètres de déni­ve­lé posi­tif cumu­lé. Le pelo­ton CGT avait déci­dé de res­ter grou­pé entre la Mure et Alle­mond (deux groupes ont pour­tant dû être consti­tués par suite d’en­nuis d’en­nuis méca­niques) pour lais­ser s’ex­pri­mer les talents indi­vi­duels dans la remon­tée de la val­lée de l’Eau d’Olle jus­qu’à la Croix de fer.

Pour la petite his­toire, c’est David Majews­ki qui est arri­vé en tête à la Croix de fer, avec une faci­li­té décon­cer­tante, aux dires de ses cama­rades. Il est même redes­cen­du pour savou­rer une deuxième arri­vée avec ceux qui avaient ten­té de le suivre. Syn­di­ca­liste chez ST Micro, à Crolles, David est, qui plus est, ori­gi­naire du pla­teau mathey­sin. Une belle his­toire, déci­dé­ment.

Avant le départ.
Exposition

La CGT et la mine images du pla­teau mathey­sin pro­po­saient au public du départ du Tour une expo­si­tion sur la houillère et ses luttes qui ont mar­qué l’his­toire de la région.

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