Parc Pompidou, au soir du 18 juin à Grenoble.
Plus d’une centaine de militants se sont retrouvés le 18 juin dans le parc Pompidou à Grenoble. Des représentants des différentes formations associées au sein du nouveau Front populaire ont pris la parole, mais pas les deux candidats désignés par la France insoumise dans les deux circonscriptions grenobloises.
L’info avait circulé dans les boucles militantes, dans l’urgence imposée par le calendrier fixé par Emmanuel Macron. Ils étaient pourtant plus d’une centaine qui avait répondu à l’appel, militants de toutes les formations de gauche impliquées dans le nouveau Front Populaire et les élections législatives dans les circonscriptions grenobloises – la troisième, Grenoble Fontaine Noyarey ; et la 1re, Grenoble Meylan Bernin. Tous se sont retrouvés parc Pompidou et des représentants des différentes organisations ont pu prendre la parole.
Nicolas Benoit, secrétaire de l’union départementale CGT.
Un trait commun à toutes les interventions : l’heure est grave, nécessite une mobilisation unitaire et renforce la nécessité de s’imposer dans la première circonscription pour un député qui viendra élargir les forces du Front populaire en empêchant la réélection du macroniste Olivier Véran.
Une représentante du NPA a pris la parole dans un tour de parole organisé par Emilie Marche, conseillère régionale.
Pour la CGT, Nicolas Benoit précisait la campagne lancée par le syndicat pour combattre, entreprise par entreprise, les idées de régression sociale et de discrimination qu’entend faire prévaloir le Rassemblement national. De nombreuses interventions se succédaient parmi lesquelles celle de la France insoumise – « le nouveau Font populaire est un rempart contre le fascisme » – ou du NPA – « notre alliance suscite un espoir énorme ». Pour le Parti socialiste, Amandine Germain conseillère départementale, mettait l’accent sur les dangers que représente le Rassemblement national pour les droits des femmes et les libertés. Robinson Rossi, président de l’Union des étudiants de Grenoble, décrivait l’engagement de son organisation, notamment dans la première circonscription : le candidat du Front populaire est en effet le fondateur de l’UEG, Hugo Prévost. Antonin Grandfond prenait la parole au nom du PCF pour souligner que l’argent existe dans un pays où les dividendes versés n’ont jamais été aussi élevés, « question de répartition de la valeur créée par le travail ».
Robinson Rossi, président de l’Union des étudiants de Grenoble.
Les militants se sont séparés et prenant des informations sur les calendriers militants et les matériels de campagne disponibles.
Une assemblée au cours de laquelle aucun des deux candidats ne s’est exprimé : Hugo Prévost s’est rendu à une initiative de campagne après un passage en début d’assemblée et Elisa Martin n’a pas participé à cette réunion de campagne.
Antonin Grandfond a pris la parole pour la section communiste de Grenoble.
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