Isère. Quand la gauche se parle

Par Luc Renaud

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Eviter le scénario de 2017 qui a vu l’élection de neuf députés macronistes dans les dix circonscriptions de l’Isère.

Retour sur la rencontre de représentants de l’ensemble des forces de gauche du département qui a eu lieu le 27 avril à l’initiative du PCF.

A l’in­via­tion de la fédé­ra­tion com­mu­niste de l’I­sère, des repré­sen­tants de de la France Insou­mise, d’Eu­rope-Éco­lo­gie-les-Verts, du Par­ti Socia­liste, de Génération•s et de PEPS (Pour une Éco­lo­gie Popu­laire et Sociale) se sont ren­con­trés le 27 avril à Gre­noble pour évo­quer les pro­chaines élec­tions légis­la­tives et la néces­si­té de trou­ver un accord pour que la gauche puisse l’emporter au second tour dans un maxi­mum de cir­cons­crip­tions.

A l’is­sue de cette ren­contre, le PCF a publié le com­mu­ni­qué sui­vant :

Élec­tions légis­la­tives en Isère : La gauche et les éco­lo­gistes se parlent pour construire les condi­tions d’une vic­toire en juin !

Les appels au ras­sem­ble­ment se sont mul­ti­pliés ces der­nières semaines : outre celui de nos porte-paroles, appel pour un Front Popu­laire Éco­lo­gique et Social ini­tié par PEPS, appel « par­lons-nous ! » ini­tié par le comi­té du séna­teur Guillaume Gon­tard, appel des orga­ni­sa­tions poli­tiques du Nord-Isère…

Ces ini­tia­tives sont bien­ve­nues, elles reflètent l’exi­gence d’u­ni­té des forces pro­gres­sistes, condi­tion essen­tielle pour déjouer le match « droite macro­niste / extrême-droite » aux élec­tions légis­la­tives des 12 et 19 juin.

Car oui, ensemble nous pou­vons gagner, et faire élire une majo­ri­té de gauche à l’As­sem­blée natio­nale !

Dès juillet, c’est cette gauche riche de toutes ses sen­si­bi­li­tés qui pour­ra plei­ne­ment jouer son rôle à l’As­sem­blée contre les pro­jets de des­truc­tion sociale du pré­sident Macron.

Dans cette optique, le PCF de l’I­sère a pris l’i­ni­tia­tive de pro­po­ser une ren­contre à toutes les orga­ni­sa­tions de gauche et éco­lo­gistes du dépar­te­ment.  Cette ren­contre s’est tenue mer­cre­di der­nier, au même bis­trot où débu­tait en 2021 la cam­pagne du Prin­temps Isé­rois pour les élec­tions dépar­te­men­tales : tout un sym­bole !

Des représentant•e•s de la France Insou­mise, d’Eu­rope-Éco­lo­gie-les-Verts, du Par­ti Socia­liste, de Génération•s et de PEPS (Pour une Éco­lo­gie Popu­laire et Sociale) étaient présent.es.

L’é­change fut fra­ter­nel, bien que beau­coup déplorent être dépen­dants de la conclu­sion des dis­cus­sions natio­nales entre nos for­ma­tions res­pec­tives, dis­cus­sions qui semblent pié­ti­ner aujourd’­hui.

Pour notre part, nous avons insis­té sur notre volon­té de tout mettre en œuvre en faveur d’une vic­toire com­mune. Cela veut dire que le PCF est dis­po­sé à reti­rer une majo­ri­té de candidat•e•s dans les cir­cons­crip­tions du dépar­te­ment, comme nous le disons depuis octobre der­nier.

Tou­te­fois, si le res­pect de chaque orga­ni­sa­tion poli­tique est essen­tiel comme ciment de l’u­ni­té, nous ne pour­rons pas gagner une majo­ri­té de cir­cons­crip­tions sans prendre en compte les réa­li­tés locales. Car gagner une majo­ri­té de député•e•s n’im­plique pas seule­ment de pas­ser le 1er tour, mais de gagner la majo­ri­té des 2nd tours. 289 au mini­mum, donc 5 pour notre dépar­te­ment.

Choi­sir dans chaque ter­ri­toire la can­di­da­ture la plus à même de rem­por­ter le 2nd tour est donc cen­tral, indé­pen­dam­ment des ques­tions d’é­ti­quettes.

Plu­sieurs autres par­tis poli­tiques ont par­ta­gé ce constat mer­cre­di soir, et nous nous en féli­ci­tons.

Nous pren­drons très rapi­de­ment de nou­velles ini­tia­tives pour par­ve­nir au néces­saire ras­sem­ble­ment dans l’en­semble des cir­cons­crip­tions de l’I­sère, autour du ou de la candidat•e la mieux à même de rem­por­ter le 2nd tour face à LREM ou au RN.

Ras­sem­blés, nous pou­vons don­ner une pers­pec­tive aux près de 230.000 élec­trices et élec­teurs qui ont choi­si une can­di­da­ture de gauche au 1er tour de l’é­lec­tion pré­si­den­tielle et aux 200.000 Isérois.ses qui se sont abstenu.es.

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