Eric Piolle privé du porte-parolat des Écologistes

Par Luc Renaud

/

Image principale
Éric Piolle, maire de Grenoble, ne se représente pas en 2026.
Le conseil de discipline des Écologistes a suspendu Éric Piolle de ses fonctions de porte-parole national de ce parti. Responsabilité à laquelle il avait été élu en avril dernier contre le candidat de Marine Tondelier, secrétaire nationale du mouvement.

Éric Piolle, maire de Gre­noble a été sus­pen­du – à titre conser­va­toire et pour une durée maxi­male de deux ans – de sa fonc­tion de porte-parole natio­nal des Éco­lo­gistes. Cette déci­sion a été prise par le conseil dis­ci­pli­naire de ce par­ti. Elle a été com­mu­ni­quée le 16 sep­tembre au bureau poli­tique des Eco­lo­gistes, qui l’a vali­dée, puis ren­due publique dans la fou­lée par le jour­nal l’Opinion.

Cette sus­pen­sion fait suite à l’ouverture d’une enquête judi­ciaire visant Eric Piolle pour « concus­sion et recel de délit ». Les enquê­teurs s’intéressent à des infor­ma­tions révé­lées par le Canard enchaî­né le 5 juin der­nier, aux termes des­quelles un col­la­bo­ra­teur au cabi­net du maire, Enzo Lesour, aurait béné­fi­cié d’une aug­men­ta­tion à la condi­tion d’en rever­ser une par­tie à Eli­sa Mar­tin, alors pre­mière adjointe au maire, France insou­mise. Enquête sus­cep­tible d’aboutir à un non lieu ou à une mise en exa­men.

Refus de démentir

Eric Piolle a été enten­du le 2 juillet par le conseil de dis­ci­pline des Eco­lo­gistes, une ins­tance indé­pen­dante de la direc­tion du par­ti. Il a refu­sé de démen­tir l’information parue dans le jour­nal sati­rique, pré­ci­sant attendre une déci­sion judi­ciaire avant de s’exprimer sur le sujet.

La publi­ca­tion de la déci­sion de sus­pendre Eric Piolle de cette fonc­tion natio­nale inter­vient quelques jours avant le vote des mili­tants de la gauche gre­no­bloise qui aura lieu le 21 sep­tembre pour dépar­ta­ger Lau­rence Ruf­fin et Lucile Lheu­reux et choi­sir la tête de liste du ras­sem­ble­ment d’une par­tie de la gauche gre­no­bloise.

Pour l’heure, la France insou­mise et le Par­ti socia­liste s’orientent vers la pré­sen­ta­tion de listes auto­nomes ce qui por­te­rait à trois le nombre de listes issues du Nou­veau Front popu­laire pour le scru­tin muni­ci­pale de 2026.

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *