Saint-Martin-d’Hères. Hommage à René Proby

Pour célé­brer cet anni­ver­saire, la muni­ci­pa­li­té mar­ti­né­roise a vou­lu lui rendre un ami­cal hom­mage dans le recueille­ment, ce mar­di 4 février, sur le par­vis de l’espace cultu­rel qui porte désor­mais son nom. Après un dépôt de gerbe, dans une courte allo­cu­tion devant une assis­tance dense et atten­tive, le maire David Quei­ros a tenu à sou­li­gner les valeurs huma­nistes de son pré­dé­ces­seur ain­si que ses enga­ge­ments au ser­vice de l’intérêt géné­ral.

« Son mes­sage reste vivant », affir­mait-il, tout en saluant l’alliance entre l’homme de science et l’élu. Il évo­quait « le vision­naire ancré dans le réel » dont « les pro­jets ini­tiés ont fleu­ri depuis ». Et de rap­pe­ler : « C’était un homme pas­sion­né dans la lignée des élus com­mu­nistes aux­quels il a suc­cé­dé : Fer­nand Texier, Étienne Grappe et Jo Blan­chon. »

Car, il faut s’en sou­ve­nir, René Pro­by avait vou­lu être élu pour « s’enrichir de la vie des gens tout en défen­dant leur digni­té », selon ses propres paroles. Ceci dans le pro­lon­ge­ment de son acti­vi­té pro­fes­sion­nelle, mais aus­si pour « faire pro­gres­ser des idées ».

Com­mu­niste, René Pro­by témoi­gnait de son atta­che­ment au paci­fisme, à la laï­ci­té, à l’humanisme. Les rela­tions humaines étaient en effet essen­tielles pour l’an­cien maire de Saint-Mar­tin-d’Hères. « J’aime bien les gens, dans toutes leurs contra­dic­tions, mais j’aime bien aus­si être avec des amis », se plai­sait-il à expli­quer.

Qu’on se ras­sure, ces der­niers étaient pré­sents ce mar­di.