Une proposition réactionnaire du député Neuder

Par Daniel Oriol

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Dominique Dichard, secrétaire de la section communiste de Roussillon et candidate du Nouveau Front populaire lors de la dernière élection législative.
Le député LR de l'Isère s'attaque à l'indemnisation des arrêts de travail consécutifs à la contraction d'une maladie.

A peine réélu dépu­té de la 7e cir­cons­crip­tion de l’I­sère, Yan­nick Neu­der n’a hési­té à for­mu­ler les pro­po­si­tions anti-sociales fidèles aux idées de son par­ti Les Répu­bli­cains.

Les com­mu­nistes et plus par­ti­cu­liè­re­ment Domi­nique Dichard, secré­taire de la sec­tion sec­tion de Rous­sillon, can­di­date NFP dans cette même cir­cons­crip­tion, ont répon­du aux pro­pos du dépu­té.

Ils rap­pellent ain­si que le NFP avait la pos­si­bi­li­té  de se main­te­nir au second tour et que sa can­di­date a choi­si de se reti­rer pour empê­cher l’é­lec­tion d’un dépu­té d’ex­trême droite. Ils ne s’at­ten­daient pas aus­si rapi­de­ment à ces coups contre le monde du tra­vail.

L’ins­ti­tu­tion pro­po­sée par Yan­nick Neu­der d’un jour de carence sup­plé­men­taire pour tous en matière d’ar­rêt mala­die est une attaque sup­plé­men­taire contre les plus pré­caires. Insi­nuant qu’il existe des arrêts mala­die de confort, il met aus­si en doute le diag­nos­tic de ses col­lègues méde­cins géné­ra­listes qui appré­cie­ront !

Avec de telles pro­po­si­tions, des élec­teurs ont annon­cé que l’on ne les repren­draient plus. Il serait plus juste de com­battre la fraude en tra­quant les employeurs cher­chant à échap­per à l’im­pôt et à l’URS­SAF.

Concer­nant l’in­dus­trie et spé­cia­le­ment la chi­mie, l’in­quié­tude gagne le ter­ri­toire face aux dif­fi­cul­tés ren­con­trées. En effet, la casse de Ven­co­rex aura des réper­cus­sions sur les entre­prises chi­miques de la pla­te­forme de Rous­sillon. D’ailleurs, il est acté par divers orga­nismes que des cen­taines de mil­liers d’emplois soient détruits natio­na­le­ment en 2025.

Il faut donc des garan­ties pour empê­cher les licen­cie­ments en obli­geant aux entre­prises per­ce­vant des aides finan­cières de l’E­tat des règles très strictes. 

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