Le public à la découverte des portraits photographiés par Alexander Chekmenev.

Jusqu’au 29 juin, l’association échirolloise qui se consacre aux arts visuels propose son festival de printemps, la Passerelle des arts. L’occasion de découvrir des œuvres inscrites dans leur temps. Diversité et engagement au programme.

Le festival la Passerelle des arts se poursuit au Moulins de Villancourt, au Pont-de-Claix.

Un rendez-vous du printemps que l’on doit à l’association échirolloise Reg’Art, qui regroupe des artistes plasticiens dont l’objectif est de partager les arts visuels avec le plus grand nombre.

La manifestation gagne chaque année en audience. Elle prend la forme d’une exposition qui permet cette année à trente-et-un peintres, sculpteurs, photographes et dessinateurs de donner à voir leurs créations à tous les publics. Public qui ne s’y trompe d’ailleurs pas : son vernissage a rassemblé quelque trois cents personnes.

Mais la Passerelle des arts est davantage qu’une simple exposition.

C’est un festival ouvert et engagé qui met l’accent sur le conflit russo-ukrainien à travers l’exposition phare « Les visages de la guerre » du célèbre photographe ukrainien Alexander Chekmenev – qui collabore avec le New York Times –, une série de portraits saisissants. Il défend également la santé de la planète et de ses océans à travers les sculptures de Gérard Brun ou encore de Stéphane Billon-Grand qui dénonce la pêche intensive mais aussi les tonnes de détritus déversées dans les eaux.

En plus de faire réfléchir, l’art est aussi là pour faire rire, divertir ou émouvoir. Et c’est chose réussie à travers les peintures colorées de Valérie Giambra ou encore les BD en noir et blanc de Nicolas Firmin surnommé le Pince sans Rire.

Une exposition qui distrait, informe, cultive, interroge et dénonce, à découvrir jusqu’au 29 juin aux Moulins de Villancourt du mardi au samedi de 14h à 19h.

Entrée libre, 85 cours Saint-André, le Pont-de-Claix.

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