Le monde du spectacle isérois veut faire entendre la voix des Iraniens qui demandent la libération de deux rappeurs dont l’un a été condamné à mort par le régime.

Un nouveau rassemblement a eu lieu samedi 18 mai à Grenoble pour exiger la libération sans condition des rappeurs kurdes/iraniens Toomaj Salehi et Samen Yasin.

Les deux artistes rappeurs ont été condamnés par le régime iranien à cinq ans de prison pour Samen et à la peine de mort pour Toomaj. La politique répressive en Iran se déroule dans le cadre d’une république théocratique islamique féroce particulièrement dans les régions kurdes qui sont soumises à une répression inédite depuis la mort de la jeune Jina Mahsa Amini, kurde/iranienne, arrêtée par la police des mœurs.

Le slogan « Femmes, vie, liberté ! », a largement été scandé. Les raisons de la colère des Iraniens et des Iraniennes sont profondes et anciennes. Les militants iraniens demandent la liberté totale pour les artistes en Iran. Ils exigent la fin du régime théocratique, l’abolition de la peine de mort.
Un appel initié par la Self 38, CGT Spectacle culture pour exiger la libération sans condition de ces artistes, ainsi que tous les prisonnier.ers d’opinion rassemble plus de 50 artistes, technicien.nes, structures du secteur culturel isérois. Cet appel est soutenu par une quinzaine d’associations, syndicats et partis politiques, dont la Ligue des droits de l’Homme Grenoble métropole, la LDH Iran, Amnesty international Grenoble, AIAK( Association Iséroise des amis des kurdes).

Contact pour signer l’appel : cgtculture38@gmail.com

Eric-Piolle

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