Les communistes isérois tiennent de nouveau un stand à la Foire de la Saint-Martin, avec petite restauration rapide (frites, hot-dog et crêpes), buvette... Et deux débats : à 11h30, "défendre nos industries sur le territoire", avec des témoignages de syndicalistes sur la situation dans leur entreprise ; à 14h30, sur le projet Axel à Moirans, filière française de l'imagerie médicale portée par la CGT Trixell-Thales, en présence de Franck Perrin, délégué CGT, et de Cécile Dhainaut, responsable "monde du travail" à la fédération.
De 8h à 17h, dans le centre-ville de Voiron ; débats mardi 11 novembre, à 11h30 et 14h30, sur le stand du PCF Isère, avenue Jules-Ravat.
12.11.25
17.11.25
La programmation du festival de cinéma Ecran total
Écran Total vise à promouvoir la diversité du cinéma en proposant un choix de film exigeant et varié dans une ambiance conviviale et festive, et à soutenir les films d’auteurs et les salles art et essai. Chaque édition se veut un miroir, aux multiples facettes, de notre société, et puise dans la vitalité du cinéma Art et Essai/Recherche. Écran Total est né de l’envie des CSE de l’Isère de se fédérer autour d’un festival inédit.
Au cinéma Mon Ciné, 10 avenue Ambroise Croizat, Saint-Martin-d’Hères
12.11.25
Soirée stand up "finance et écologie"
À l'occasion du Mois de l'économie sociale et solidaire (ESS) et de la Semaine de la finance solidaire, plusieurs structures grenobloises engagées sur la thématique de la finance et de l'écologie organisent une soirée stand up mêlant humour et engagement, en compagnie du Green Washing Comedy Club.
À 19h, au Bivouak Café, La Correspondance, 30 bis avenue Marcelin-Berthelot, à Grenoble.
15.11.25
Rassemblement contre les violences faites aux enfants et aux ados
Le Collectif enfantiste de l'Isère appelle à un rassemblement dans le cadre de la mobilisation nationale contre les violences faites aux enfants et aux adolescent·es, soutenue par 56 organisations de l'enfance et des droits humains, à l'occasion de la Journée internationale des droits des enfants.
Fête du Travailleur alpin 2023, pari tenu et gagné
Par Luc Renaud
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Les jeunes communistes à la fête du TA. Présence colorée et remarquée…
Le succès de l’édition 2023 augure bien de l’avenir d’une fête presque centenaire.
Un nouveau départ. Un beau roman et toujours une belle histoire. La fête du Travailleur alpin se renouvelle, une fois de plus.
Elle avait été durement touchée, ces dernières années. Par la covid, tout d’abord. Comme tous les festivals, comme toutes les manifestations festives et culturelles. Crise sanitaire qui a eu des répercussions durables sur le « modèle économique » de ces rendez-vous, à commencer par la hausse vertigineuse des coûts de leur organisation. Nombre de festivals ne s’en sont pas remis. La fête du TA a dû, en plus, faire face à l’ostracisme de la ville de Fontaine : refus du parc de la Poya, mesquineries de tous ordres pour tenter d’en compliquer l’organisation.
Face à l’adversité, communistes et militants de la fête ont tout remis à plat. Une réflexion collective engagée dès décembre 2022 qui a débouché sur un redimensionnement de la fête.
Le moment où il faut rajouter des chaises aux débats…
Le résultat est là. Une fête encore plus conviviale, avec une fréquentation accrue en journée. Des débats politiques très suivis. Une programmation culturelle diversifiée. Une place plus importante dévolue à la scène locale. Des arts de la rue plus présents. Et toujours la chaleur des stands animés par des sections communistes, par des syndicats, des associations et des partenaires de la fête.
Une base solide pour travailler à l’édition 2024. Laquelle devra faire face à de nouveaux défis : le lieu de son implantation, puisque des travaux pourraient débuter à l’esplanade de Grenoble, des changements à la direction de son organisation…
Depuis 1929, date de sa première édition, la fête du TA en a vu d’autres !
Fréquentation
Le nombre de vignettes vendues par les sections communistes et les partenaires de la fête est stable, autour de 1 200 – les derniers retardataires sont attendus. Stables, aussi, les entrées sur place. Les ventes en ligne en revanche sont en nette baisse. L’effet d’une programmation artistique resserrée. C’est aussi le signe d’un attachement à la fête : on y vient pour découvrir des artistes que l’on ne connaît pas nécessairement.
Finances
L’effort a payé. Effort dans la conception, dépenses passées au crible… Résultat, un budget central qui devrait se situer autour de l’équilibre – avec la contribution des bénéfices des stands de fin de manifs de ce printemps – lorsque les dernières dépenses et recettes seront enregistrées. Et des stands qui, tous, à des degrés divers, sont dans le vert.
Changements
Bernard Ferrari, directeur de la fête, passe la main. C’est dire que toute l’organisation de la fête est à réinventer. Un chantier auquel les militants vont s’attaquer collectivement. A la manière dont le succès de l’édition 2023 a été construit.
3300 personnes
sont passées à la fête du vendredi au samedi soir. Fait nouveau, les entrées sur place se sont échelonnées tout au long de la fête et pas uniquement en soirée pour les plus « gros » concerts. Le fruit d’une programmation culturelle et politique repensée en journée.
« La fête du TA est un rendez-vous irremplaçable pour la scène locale, la culture et tous ceux, dans leur diversité, qui aspirent à un monde meilleur. La réussite de 2023 ouvre de magnifiques perspectives. Avec vous, nous serons à la hauteur. Vive la fête 2024 ! »