Marche des solidarités, contre le racisme et le fascisme
Plus de 300 organisations appellent à des manifestations dans une soixantaine de villes françaises, pour la Journée internationale contre le racisme et le fascisme, qui s'inscrit dans la démarche de la Marche des solidarités.
Départ à 14h30, de la place Victor-Hugo, à Grenoble.
25.03.25
Rassemblement pour la paix et la non-prolifération des armes
Après l'allocution d'Emmanuel Macron, la CGT Isère appelle les travailleur·euse·s, les retraité·e·s, la jeunesse, à se mobiliser pour la paix et la non-prolifération des armes et leur commerce.
À 18h devant le Musée de la Résistance, 14 rue Hébert, à Grenoble.
29.03.25
Mobilisation contre les expulsions locatives
Le DAL 38 appelle à se rassembler sur les marchés de l'agglomération grenobloise, à l'occasion de la fin de la trêve hivernale (qui expire le 31 mars), pour défendre le droit au logement et s'opposer aux expulsions.
À partir de 10h, sur les marchés de Grenoble et des communes limitrophes.
29.03.25
Conférence gesticulée. La Sécu, un déjà-là de l'avenir
A 10 h, temps d’exploration préalable à la conférence (« Que croyons-nous savoir sur la sécu ?") puis repas partagé.
Conférence gesticulée par Henri Tramoy, militant multi-associatif du Vaucluse, à l’invitation du Groupe français d'éducation nouvelle Isère & Rhône-Alpes. Participation libre à partir de 12 € / 1/2 tarif pour les adhérent.es du GFEN.
Maison de quartier Louis Aragon, rue Chantegrenouille, quartier Chamberton, Saint-Martin-d'Hères. Conférence gesticuée à partir de 14h.
Fête du Travailleur alpin 2023, pari tenu et gagné
Par Luc Renaud
/
Les jeunes communistes à la fête du TA. Présence colorée et remarquée…
Le succès de l’édition 2023 augure bien de l’avenir d’une fête presque centenaire.
Un nouveau départ. Un beau roman et toujours une belle histoire. La fête du Travailleur alpin se renouvelle, une fois de plus.
Elle avait été durement touchée, ces dernières années. Par la covid, tout d’abord. Comme tous les festivals, comme toutes les manifestations festives et culturelles. Crise sanitaire qui a eu des répercussions durables sur le « modèle économique » de ces rendez-vous, à commencer par la hausse vertigineuse des coûts de leur organisation. Nombre de festivals ne s’en sont pas remis. La fête du TA a dû, en plus, faire face à l’ostracisme de la ville de Fontaine : refus du parc de la Poya, mesquineries de tous ordres pour tenter d’en compliquer l’organisation.
Face à l’adversité, communistes et militants de la fête ont tout remis à plat. Une réflexion collective engagée dès décembre 2022 qui a débouché sur un redimensionnement de la fête.
Le moment où il faut rajouter des chaises aux débats…
Le résultat est là. Une fête encore plus conviviale, avec une fréquentation accrue en journée. Des débats politiques très suivis. Une programmation culturelle diversifiée. Une place plus importante dévolue à la scène locale. Des arts de la rue plus présents. Et toujours la chaleur des stands animés par des sections communistes, par des syndicats, des associations et des partenaires de la fête.
Une base solide pour travailler à l’édition 2024. Laquelle devra faire face à de nouveaux défis : le lieu de son implantation, puisque des travaux pourraient débuter à l’esplanade de Grenoble, des changements à la direction de son organisation…
Depuis 1929, date de sa première édition, la fête du TA en a vu d’autres !
Fréquentation
Le nombre de vignettes vendues par les sections communistes et les partenaires de la fête est stable, autour de 1 200 – les derniers retardataires sont attendus. Stables, aussi, les entrées sur place. Les ventes en ligne en revanche sont en nette baisse. L’effet d’une programmation artistique resserrée. C’est aussi le signe d’un attachement à la fête : on y vient pour découvrir des artistes que l’on ne connaît pas nécessairement.
Finances
L’effort a payé. Effort dans la conception, dépenses passées au crible… Résultat, un budget central qui devrait se situer autour de l’équilibre – avec la contribution des bénéfices des stands de fin de manifs de ce printemps – lorsque les dernières dépenses et recettes seront enregistrées. Et des stands qui, tous, à des degrés divers, sont dans le vert.
Changements
Bernard Ferrari, directeur de la fête, passe la main. C’est dire que toute l’organisation de la fête est à réinventer. Un chantier auquel les militants vont s’attaquer collectivement. A la manière dont le succès de l’édition 2023 a été construit.
3300 personnes
sont passées à la fête du vendredi au samedi soir. Fait nouveau, les entrées sur place se sont échelonnées tout au long de la fête et pas uniquement en soirée pour les plus « gros » concerts. Le fruit d’une programmation culturelle et politique repensée en journée.
« La fête du TA est un rendez-vous irremplaçable pour la scène locale, la culture et tous ceux, dans leur diversité, qui aspirent à un monde meilleur. La réussite de 2023 ouvre de magnifiques perspectives. Avec vous, nous serons à la hauteur. Vive la fête 2024 ! »