Les jeunes communistes à la fête du TA. Présence colorée et remarquée…

Le succès de l’édition 2023 augure bien de l’avenir d’une fête presque centenaire.

Un nouveau départ. Un beau roman et toujours une belle histoire. La fête du Travailleur alpin se renouvelle, une fois de plus.

Elle avait été durement touchée, ces dernières années. Par la covid, tout d’abord. Comme tous les festivals, comme toutes les manifestations festives et culturelles. Crise sanitaire qui a eu des répercussions durables sur le « modèle économique » de ces rendez-vous, à commencer par la hausse vertigineuse des coûts de leur organisation. Nombre de festivals ne s’en sont pas remis. La fête du TA a dû, en plus, faire face à l’ostracisme de la ville de Fontaine : refus du parc de la Poya, mesquineries de tous ordres pour tenter d’en compliquer l’organisation.

Face à l’adversité, communistes et militants de la fête ont tout remis à plat. Une réflexion collective engagée dès décembre 2022 qui a débouché sur un redimensionnement de la fête.

Le moment où il faut rajouter des chaises aux débats…

Le résultat est là. Une fête encore plus conviviale, avec une fréquentation accrue en journée. Des débats politiques très suivis. Une programmation culturelle diversifiée. Une place plus importante dévolue à la scène locale. Des arts de la rue plus présents. Et toujours la chaleur des stands animés par des sections communistes, par des syndicats, des associations et des partenaires de la fête.

Une base solide pour travailler à l’édition 2024. Laquelle devra faire face à de nouveaux défis : le lieu de son implantation, puisque des travaux pourraient débuter à l’esplanade de Grenoble, des changements à la direction de son organisation…

Depuis 1929, date de sa première édition, la fête du TA en a vu d’autres !

Fréquentation

Le nombre de vignettes vendues par les sections communistes et les partenaires de la fête est stable, autour de 1 200 – les derniers retardataires sont attendus. Stables, aussi, les entrées sur place. Les ventes en ligne en revanche sont en nette baisse. L’effet d’une programmation artistique resserrée. C’est aussi le signe d’un attachement à la fête : on y vient pour découvrir des artistes que l’on ne connaît pas nécessairement.

Finances

L’effort a payé. Effort dans la conception, dépenses passées au crible… Résultat, un budget central qui devrait se situer autour de l’équilibre – avec la contribution des bénéfices des stands de fin de manifs de ce printemps – lorsque les dernières dépenses et recettes seront enregistrées. Et des stands qui, tous, à des degrés divers, sont dans le vert.

Changements

Bernard Ferrari, directeur de la fête, passe la main. C’est dire que toute l’organisation de la fête est à réinventer. Un chantier auquel les militants vont s’attaquer collectivement. A la manière dont le succès de l’édition 2023 a été construit.

personnes

sont passées à la fête du vendredi au samedi soir. Fait nouveau, les entrées sur place se sont échelonnées tout au long de la fête et pas uniquement en soirée pour les plus « gros » concerts. Le fruit d’une programmation culturelle et politique repensée en journée.

« La fête du TA est un rendez-vous irremplaçable pour la scène locale, la culture et tous ceux, dans leur diversité, qui aspirent à un monde meilleur. La réussite de 2023 ouvre de magnifiques perspectives. Avec vous, nous serons à la hauteur. Vive la fête 2024 ! »

Simone Torres, directrice du Travailleur alpin

A lire sur le même sujet

Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Société »

Retrouvez les derniers dossiers de notre rubrique "Société"

métrop

La lutte contre le racisme et l’imposture sociale de l’extrême droite

Salima Djidel est une personnalité publique dans l’agglomération grenobloise. Ce qui ne l’empêche pas d’être confrontée au racisme ordinaire. Elle a décidé de ne pas laisser passer. Au nom de tous ceux qui n’ont pas les mêmes possibilités de s’exprimer. Et elle pose une question : le combat antiraciste n’a-t-il pas perdu de sa vitalité ? Témoignage.

0 commentaire

Comment faire reculer les déserts médicaux

Dans le quartier Renaudie, à Saint-Martin-d’Hères, le centre de santé l’Etoile facilite l’accès aux soins pour la population de ce quartier « politique de la ville ». Mais c’est loin d’être son seul rôle. Un centre dont tous les personnels sont salariés et qui représente un outil pour lutter contre la désertification médicale et permettre l’accès à un médecin traitant.

0 commentaire

Rendez-vous les 16 et 17 juin

La fête du Travailleur alpin prend un nouveau visage, pour son édition 2023. A l’ombre, pour une programmation plus riche en journée. Des débats politiques contradictoires, où l’on verra Medef et élus LR. Et toujours cette scène locale, ces artistes engagés. Un brassage qui fait la couleur de cet événement. Avec ses sourires et ses regards pailletés d’étoiles…

0 commentaire

Pin It on Pinterest