Grenoble. L’hôpital public au bord du gouffre
Par Travailleur Alpin
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Des élus ont participé au rassemblement parmi lesqueles Claudine Kahane, adjointe au maire de Saint-Martin-d’Hères, et Sylvette Rochas, adjointe au maire d’Echirolles.
L’intersyndicale de la santé (CGT, FO, SUD, UNSA) organisait ce 20 juin une journée nationale d’action pour la défense du système de santé. Un rassemblement a eu lieu à l’hôpital nord de Grenoble.
Mardi 20 juin était placé sous le signe de la colère pour les personnels de la fonction plublique hospitalière. Depuis des mois ils réclament des moyens financiers pour satisfaire les besoins en personnel et ainsi améliorer leur conditions de travail ; ils exigent l’arrêt de fermeture de lits et une réelle augmentation salariale.
Alors que l’inflation en mai dépasse les 5%, le taux de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie approuvé (sans vote, toutefois, à l’Assemblée nationale) n’est que de 3,5%.
Dans le même temps, le budget des armées pour 2023 augmentera de 4,5% (43,9 milliards d’euros pour atteindre 400 milliards d’euros).
D’autres choix nécessaires.
De nombreux usagers (actifs et retraités) et élus municipaux ont répondu présent à l’appel des syndicats de cinq établissements du département rassemblés sur le parvis de Belledonne au CHUGA.
Un rendez-vous avait été pris par l’intersyndicale à l’agence régionale de santé pour exiger l’ouverture immédiate de négociations afin de mettre fin à la désorganisation de l’hôpial public et la mise en danger des patients et des professionnels dans l’exercice de leur fonction.
Alain Boussard