Le DAL 38 appelle à se rassembler sur les marchés de l'agglomération grenobloise, à l'occasion de la fin de la trêve hivernale (qui expire le 31 mars), pour défendre le droit au logement et s'opposer aux expulsions.
À partir de 10h, sur les marchés de l'Abbaye et Saint-Bruno à Grenoble, le marché Marcel-Cachin à Fontaine, et le marché Champberton à Saint-Martin-d'Hères.
29.03.25
Conférence gesticulée. La Sécu, un déjà-là de l'avenir
A 10 h, temps d’exploration préalable à la conférence (« Que croyons-nous savoir sur la sécu ?") puis repas partagé.
Conférence gesticulée par Henri Tramoy, militant multi-associatif du Vaucluse, à l’invitation du Groupe français d'éducation nouvelle Isère & Rhône-Alpes. Participation libre à partir de 12 € / 1/2 tarif pour les adhérent.es du GFEN.
Maison de quartier Louis Aragon, rue Chantegrenouille, quartier Chamberton, Saint-Martin-d'Hères. Conférence gesticuée à partir de 14h.
29.03.25
Manifestation contre la reprise des massacres à Gaza
Compte tenu de la reprise des massacres à Gaza, le rassemblement initialement prévu le 28 mars place Notre-Dame est annulé et remplacé par une manifestation le 29 mars à l'initiative de l'Association France Palestine solidarité. "La reprise du génocide, qui n’a jamais réellement cessé dans les faits, et cette nouvelle escalade militaire visent à enterrer le plan de paix de la Ligue Arabe au profit du plan du président Trump de transfert total de la population vers un pays tiers", écrit l'AFPS.
14h30, rue Félix Poulat à Grenoble.
29.03.25
Manifestation pour la Palestine
Après la reprise des bombardements israéliens sur Gaza et les attaques incessantes de colons en Cisjordanie, l'AFPS appelle à une manifestation, avec le soutien de la CGT et de nombreuses organisations, pour exiger notamment la fin de l'impunité d'Israël, une paix juste et durable en Palestine, l'arrêt du génocide.
Adrianna Wallis présente à Grenoble « Lettres ordinaires »
Par Edouard Schoene
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Adrianna Wallis.
La librairie Les modernes accueillait jeudi 16 mars à Grenoble Adrianna Wallis pour la sortie de Lettres ordinaires aux éditions Manuella. Adrianna Wallis, qui acquiert une renommée internationale, est une artiste plasticienne iséroise (Vercors).
L’invitation de la dynamique librairie, qui a remporté un succès de présence, présente l’œuvre ; objet du livre : « En 2016, Adrianna Wallis s’est interrogée sur le destin des lettres ordinaires qui ne peuvent atteindre leurs destinataires en raison des erreurs d’adressage. Ce projet l’a conduite à Libourne dans le centre dédié de La Poste où les employé.es ouvrent les plis à la recherche d’indices leur permettant de retrouver l’expéditeur.trice ou le destinataire. Entre 2017 et 2020, plutôt que de les envoyer au recyclage, la Poste lui a réexpédié des dizaines de milliers de lettres perdues à partir desquelles elle a produit un ensemble de travaux, performances et expositions. Conçu comme une ultime œuvre qui revient unifier et enrichir l’ensemble du projet « lettres ordinaires », l’ouvrage réunit des fragments de lettres, son travail de plasticienne, et plusieurs récits et réflexions : son journal, qui chronique cinq années de création, cheminement et pensées, des réactions de spectateur.trices, de Liseur.ses, et le texte réflexif de l’historienne Arlette Farge inspiré de « ce monde en rebuts, inconnu de tous et si signifiant. » »
La présentation de cet ouvrage par l’autrice, les lectures de la libraire, étaient très sensibles comme le vécu de celles et ceux qui ont participé à cette aventure humaine et artistique. Adrianna Wallis possède ainsi 30 000 lettres qui ont été la matière de son travail artistique dont le déroulé est présenté dans l’ouvrage (2012–2023). L’édition est très soignée, la conception graphique de Jad Hussein laissant croire que les lettres sont devant nous, sur les pages du livre.
Quelques QR codes nous donnent accès à des vidéos d’événements de ce parcours « lettres ordinaires ». Chaque ouvrage, avec une surprise, rend le livre unique.
Les cent cinquante pages écrites par l’historienne Arlette farge sont un complément très précieux de ce livre. L’auteure nous parle de calligraphies des lettres ordinaires, des enveloppes, analyse de nombreux extraits de lettres. L’ écriture est fluide et belle. Ainsi : « Chaque façon d’écrire est un aveu. Au milieu des mots, à l’intérieur d’eux, par leur typographie, un univers déconcertant voit le jour. Sortie du silence, la plume se trouve entraînée par le mouvement personnel d’une âme meurtrie se libérant soudain de sa caverne. »
Sans doute aurez vous à la lecture de ce livre un autre regard sur la lettre, que feu le service public de la poste, met à mal : une lettre peut en 2023 mettre dix jours pour parcourir quelques kilomètres, avec une Marianne verte comme timbre. Tentez néanmoins de trouver ou retrouver le plaisir d’envoyer ou de recevoir une lettre manuscrite.
En attendant de découvrir ce superbe livre, vous pourrez voir le parcours d’Adrianna Wallis sur Instagram et sur son site.
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