L'association Centre de santé Saint-Bruno invite à une rencontre avec Marc Schoene, directeur des services de santé municipaux à Saint-Denis (93) sur le thème : "Et si la santé était davantage l'affaire des habitants-usagers-citoyens ? Construire un projet de santé communautaire".
À partir de 18 heures, salle Rouge, 5 rue des arts et métiers à Grenoble.
17.10.25
Commémoration du massacre du 17 octobre 1961
Rassemblement en mémoire des manifestants algériens massacrés à Paris en 1961. Le rassemblement sera suivi d'un défilé vers la passerelle Saint-Laurent où les participants jetteront une fleur dans l'Isère en leur mémoire.
À 18 heures, place Edmond Arnaud (quartier Très-Cloîtres) à Grenoble
18.10.25
19.10.25
Fête des Allobroges
La Fête des Allobroges (le journal des communistes de Savoie) est de retour à Chambéry pour deux jours de fête et de partage. Au programme : concerts (Best of Floyd, Miss Soury, la Carriole de Mathieu), tables rondes (sur le communisme municipal, la culture, la Sécurité sociale, etc), dédicaces, stands, restauration, animations pour tous les âges...
Du samedi 13h au dimanche minuit, au Scarabée, 148 avenue Daniel-Rops, à Chambéry.
12.11.25
17.11.25
La programmation du festival de cinéma Ecran total
Écran Total vise à promouvoir la diversité du cinéma en proposant un choix de film exigeant et varié dans une ambiance conviviale et festive, et à soutenir les films d’auteurs et les salles art et essai. Chaque édition se veut un miroir, aux multiples facettes, de notre société, et puise dans la vitalité du cinéma Art et Essai/Recherche. Écran Total est né de l’envie des CSE de l’Isère de se fédérer autour d’un festival inédit.
Au cinéma Mon Ciné, 10 avenue Ambroise Croizat, Saint-Martin-d’Hères
Adrianna Wallis présente à Grenoble « Lettres ordinaires »
Par Edouard Schoene
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Adrianna Wallis.
La librairie Les modernes accueillait jeudi 16 mars à Grenoble Adrianna Wallis pour la sortie de Lettres ordinaires aux éditions Manuella. Adrianna Wallis, qui acquiert une renommée internationale, est une artiste plasticienne iséroise (Vercors).
L’invitation de la dynamique librairie, qui a remporté un succès de présence, présente l’œuvre ; objet du livre : « En 2016, Adrianna Wallis s’est interrogée sur le destin des lettres ordinaires qui ne peuvent atteindre leurs destinataires en raison des erreurs d’adressage. Ce projet l’a conduite à Libourne dans le centre dédié de La Poste où les employé.es ouvrent les plis à la recherche d’indices leur permettant de retrouver l’expéditeur.trice ou le destinataire. Entre 2017 et 2020, plutôt que de les envoyer au recyclage, la Poste lui a réexpédié des dizaines de milliers de lettres perdues à partir desquelles elle a produit un ensemble de travaux, performances et expositions. Conçu comme une ultime œuvre qui revient unifier et enrichir l’ensemble du projet « lettres ordinaires », l’ouvrage réunit des fragments de lettres, son travail de plasticienne, et plusieurs récits et réflexions : son journal, qui chronique cinq années de création, cheminement et pensées, des réactions de spectateur.trices, de Liseur.ses, et le texte réflexif de l’historienne Arlette Farge inspiré de « ce monde en rebuts, inconnu de tous et si signifiant. » »
La présentation de cet ouvrage par l’autrice, les lectures de la libraire, étaient très sensibles comme le vécu de celles et ceux qui ont participé à cette aventure humaine et artistique. Adrianna Wallis possède ainsi 30 000 lettres qui ont été la matière de son travail artistique dont le déroulé est présenté dans l’ouvrage (2012–2023). L’édition est très soignée, la conception graphique de Jad Hussein laissant croire que les lettres sont devant nous, sur les pages du livre.
Quelques QR codes nous donnent accès à des vidéos d’événements de ce parcours « lettres ordinaires ». Chaque ouvrage, avec une surprise, rend le livre unique.
Les cent cinquante pages écrites par l’historienne Arlette farge sont un complément très précieux de ce livre. L’auteure nous parle de calligraphies des lettres ordinaires, des enveloppes, analyse de nombreux extraits de lettres. L’ écriture est fluide et belle. Ainsi : « Chaque façon d’écrire est un aveu. Au milieu des mots, à l’intérieur d’eux, par leur typographie, un univers déconcertant voit le jour. Sortie du silence, la plume se trouve entraînée par le mouvement personnel d’une âme meurtrie se libérant soudain de sa caverne. »
Sans doute aurez vous à la lecture de ce livre un autre regard sur la lettre, que feu le service public de la poste, met à mal : une lettre peut en 2023 mettre dix jours pour parcourir quelques kilomètres, avec une Marianne verte comme timbre. Tentez néanmoins de trouver ou retrouver le plaisir d’envoyer ou de recevoir une lettre manuscrite.
En attendant de découvrir ce superbe livre, vous pourrez voir le parcours d’Adrianna Wallis sur Instagram et sur son site.
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