Une initiative largement saluée par les klaxons des automobilistes.
A l’issue de sa journée de congrès ce samedi 4 mars, la section échirolloise du PCF a déroulé une banderole au-dessus de la rocade Sud pour protester contre la réforme des retraites.
Munis de klaxons, de fumigènes et d’une gigantesque banderole accrochée sur le pont Victor-Hugo au dessus de la rocade Sud, une trentaine de membres de la section se sont rassemblés pour protester contre la réforme, mais aussi inviter les passants et les automobilistes à rejoindre la mobilisation du 7 mars. Aurélien Farge, secrétaire de la section échirolloise du PCF, précise le sens de cette initiative : « on voulait tout de suite être dans l’action sur la bataille contre la retraite à 64 ans proposée par le gouvernement, qui est injuste et brutale, et n’a aucune justification – si ce n’est continuer à rémunérer le capital ».
Mobilisation visible.
Damien Bagnis, secrétaire départemental de la CGT santé et de l’action sociale, réaffirme quant à lui l’injustice de cette réforme, notamment pour les soignants, à qui « on annonce qu’ils vont devoir travailler deux ans de plus, en sachant que 70% sont des femmes, qui n’ont donc pas une carrière complète et qui vont donc devoir travailler jusqu’à 70 ans : c’est absolument impensable ».
En cortège, pour rejoindre la rocade.
Les automobilistes et passants ont exprimé leur soutien au message exprimé sur la banderole, en se joignant au concert des klaxons et en levant les mains vers le groupe de manifestants pour les encourager : de quoi gonfler à bloc avant la mobilisation du 7 mars. Christine Defooz, secrétaire générale à la CGT des territoriaux d’Échirolles, n’est pas étonnée du soutien des passants : « Personne n’en veut, de cette réforme, il serait temps pour le gouvernement de l’entendre. Alors, tous et toutes dans la rue mardi ! ».
Sur le même sujet
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Politique »
A Domène, la gauche parlementaire veut construire la VIe République
Elsa Faucillon, députée communiste des Hauts-de-Seine.A l’initiative de Jérémie Iordanoff, député de la 5e circonscription de l’Isère (EELV), se...
Entretien avec Patrick Le Hyaric
Patrick Le Hyaric, lors de son intervention à l'institut de la communication des des médias, à Échirolles.Patrick le Hyaric, directeur de l’Humanité...
Rives. La sécurité publique passe par l’efficacité des politiques de l’État
Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF Isère ; Fabrice Morand, ancien officier de police et consultant auprès des collectivités locales ;...
Rives. Les communistes isérois mènent le débat sur la sécurité le 22 mars
Un débat avec le secrétaire de la CGT-intérieur, d'un ancien capitaine de compagnie de CRS, d'un élu de la métropole de Nantes et de Jérôme...
L’Humanité à l’ère du numérique
Cyprien Caddéo, chef adjoint de la rubrique politique à l’Humanité.Le Travailleur alpin organisait samedi 16 mars à Echirolles une rencontre-débat...
Echirolles. Deux rencontres autour des 120 ans de l’Humanité
Quotidien papier, journal numérique… l’Humanité fête cette année son cent vingtième anniversaire. Un événement marqué par deux rencontres, les 16 et...
Retrouvez nos articles de la rubrique politique dans ces dossiers
La majorité grenobloise à la recherche d’un second souffle
Mi-mandat pour l’équipe municipale grenobloise. Interrogations sur son fonctionnement et son avenir. Et projets en cours et à venir. Comment les différentes sensibilités de la gauche majoritaire envisagent-elles les deux ans qui viennent ? Comment construire l’après Éric Piolle qui a fait part de son intention de ne pas briguer un troisième mandat ? Décryptage.
France insoumise. Comment ça marche en Isère
Comment fonctionne la France insoumise ? Pas comme d’autres partis, assurément. Entre centralisme de fer et état gazeux d’un réseau social, entre décisions parisiennes opaques et multiplication des échanges horizontaux… Etat des lieux, avec des militants qui font vivre le mouvement en Isère, au cœur d’une nébuleuse qui se cherche une architecture.
Génération urgence
L’engagement au sein d’une organisation politique, d’un syndicat, d’une association, quand on a moins de trente ans ? Ca existe. Dans des formes d’aujourd’hui. Et un contexte difficile. Tour d’horizon avec quatre militants. Tous décrivent le sentiment d’urgence qui habite la jeunesse. Au moment où le mouvement social témoigne de sa vitalité.