Les salariés de Cultura Bourgoin dans l’action depuis trois semaines.
Moins de 1400 euros pour seize ans d’ancienneté. C’est l’un des salaires versés chez Cultura, à Bourgoin-Jallieu. Un groupe qui, via son actionnaire principal, est lié à la galaxie de la famille Mulliez, sixième fortune de France.
Chaude ambiance ce samedi 17 décembre, malgré un temps glacial, devant le Cultura de Bourgoin-Jallieu où des militants communistes et cégétistes s’étaient donnés rendez-vous pour soutenir les salariés du magasin en grève pour le 3e samedi consécutif entre 15h et 17h.
Les militants communistes de la section de Bourgoin-Jallieu ont notamment distribué leur tract sur les salaires rappelant les deux luttes emblématiques récentes, celles de Thermofischer et Cultura, et présentant les propositions du PCF : Smic à 2000 euros brut pour 35h hebdomadaire, réinstauration de l’échelle mobile des salaires et ouverture immédiate d’une négociation nationale en vue d’une augmentation générale des salaires et des retraites.
Les communistes de Bourgoin se sont adressés aux salariés.
Pour rappel, les salariés de Cultura mènent une action pour l’augmentation des salaires qui sont scandaleusement bas. Dans ce magasin, les salaires de base sont de 1000 à 1400 euros net. Une salariée rencontrée samedi dernier à Bourgoin-Jallieu gagne moins de 1400 euros avec 16 ans d’ancienneté.
L’entreprise Cultura a largement les moyens d’augmenter les salaires : avec 115 magasins en France métropolitaine, l’entreprise fait partie via son actionnaire principal de la galaxie capitaliste de la famille Mulliez (Auchan, St-Maclou, Jules, Flunch, Décathlon, Boulanger, Midas, Norauto, Kiabi, Surcouf, Kiloutou, Leroy-Merlin etc., etc.) Sixième fortune de France, cette famille possède environ 26 milliards d’euros et a été épinglée pour soupçon d’évasion fiscale.
Les salariés produisent ces richesses et doivent en recevoir leur juste part. Le travail doit payer !
A l’entrée de l’établissement Cultura.
Retrouvez les dernières parutions de notre rubrique « Social »
Moirans. LA CGT gardiens de troupeaux dénonce le refus de dialogue de la FDSEA
Devant la chambre d'agriculture de l'Isère, Emmeline Tabillon, secrétaire du syndicat, donne lecture de la déclaration qui demande la tenue de...
Rassemblement de solidarité avec les salariés de Fontaine Insertion
Ibrahima Keita, secrétaire du comité social et écnomique de l'entreprise Fontaine insertion.L’Union des syndicats CGT de la métallurgie Isère, en...
Bourgoin-Jallieu. Deux rassemblements et une journée de grève
Devant l'hôtel de ville de Bourgoin-Jallieu.A Bourgoin-Jallieu, deux rassemblement se sont tenus ce matin du 19 mars. L’un devant la mairie de...
Grenoble. Elior-Derichebourg jette l’éponge
Dans la manifestation du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.Le groupe Elior-Derichebourg abandonne le marché du...
Grenoble. Plus de trois semaines de grève chez Elior-Derichebourg
Rassemblement devant la préfecture de l'Isère. Un rassemblement de soutien a eu lieu devant la préfecture de l’Isère. La solidarité s’organise...
Fontaine. « Prenez soin de nous ! »
Maria-Fernanda Goncalves et Magali Curty.Le syndicat CGT d’ADF 38 (Aide à domicile aux familles et aux personnes de l'Isère) avait lancé un appel à...
Retrouvez les derniers dossiers de notre rubrique "Social"
Livreurs à vélo. Pourquoi leur combat nous concerne tous
Le combat des livreurs pour leurs rémunérations, la régularisation des sans papiers, leurs conditions de travail, est d’intérêt général. C’est aussi une illustration des objectifs de la loi immigration : accroître la précarité de ces travailleurs pour mieux affaiblir les revendications de tous les travailleurs.
Syndicalisme. Comment se crée la CGT des gardiens de troupeaux
Un syndicat CGT des gardiens de troupeaux s’est créé ce printemps. Avec la volonté de mieux fixer les règles d’une profession saisonnière dont les membres travaillent le plus souvent seuls dans leurs alpages. Métier exigeant, en pleine évolution, et indispensable à la production d’une alimentation de qualité. Reportage en altitude.
« Pour construire des logements sociaux, il faut une volonté politique »
Une politique du logement qui associe les habitants à ses choix ? C’est l’ambition de Nicolas Beron Perez, vice-président communiste chargé du logement à Grenoble Alpes métropole. Et ce n’est pas gagné, face à la politique de l’État et à des choix locaux qui ne vont pas toujours en ce sens. Entretien.