Marche du 16 octobre. Il y aura aussi un rassemblement à Echirolles

Par Luc Renaud

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Les responsables de l’association des élus communistes et de la fédération communiste de l’Isère, qui comptent parmi les organisateurs du rassemblement du 16 octobre à Échirolles.

Aux côtés du rendez-vous national contre la vie chère et l’inaction climatique, la journée du 16 octobre sera déclinée en Isère. A l’appel du PCF, de syndicats et d’organisations de locataires, un rassemblement aura lieu le dimanche 16 octobre à 11h au Village II d’Echirolles, devant la maison des habitants, 13 rue Denis Papin (tram A, arrêt Denis Papin).

« Nous sommes par­tie pre­nante de la marche contre la vie chère qui aura lieu ce dimanche à Paris, avec l’ensemble des for­ma­tions poli­tiques qui com­posent la Nupes », pré­cise d’entrée Jéré­mie Gio­no, secré­taire dépar­te­men­tal du PCF. Des bus sont orga­ni­sés au départ de Gre­noble et de Bour­goin-Jailleu pour per­mettre au plus grand nombre d’Isérois de pou­voir y par­ti­ci­per. On pour­ra ici s’y ins­crire.

Pour­quoi dès lors, orga­ni­ser un ras­sem­ble­ment ce dimanche 16 octobre au Vil­lage II d’Echirolles ? « Nous vou­lions don­ner un écho local à cette grande jour­née contre la vie chère et l’inaction cli­ma­tique », explique Jéré­mie Gio­no. La marche pari­sienne sera sans nul doute un suc­cès et n’aura que plus d’audience avec une ini­tia­tive locale qui per­met­tra à tous ceux qui ne pour­ront se rendre à Paris de contri­buer au suc­cès de cette jour­née.

La pro­po­si­tion de l’organiser en com­mun a été faite à l’ensemble des forces de la Nupes. Pour l’heure, la France insou­mise a décli­né l’invitation de même que le par­ti socia­liste tan­dis que la Fédé­ra­tion de la gauche répu­bli­caine s’y est asso­ciée et que EELV n’a pas fait connaître sa posi­tion.

Ce ras­sem­ble­ment du 16 octobre à Echi­rolles vise à décli­ner la marche natio­nale en s’appuyant sur une actua­li­té brû­lante : les néces­saires mesures à prendre contre l’explosion du coût de l’énergie pour les familles et les col­lec­ti­vi­tés locales. C’est pour­quoi il est orga­ni­sé conjoin­te­ment avec la Confé­dé­ra­tion natio­nale du loge­ment, l’Indecosa-CGT, la CGT-éner­gie, la CGT retrai­tés et l’Association des élus com­mu­nistes et répu­bli­cains.

Pour les loca­taires, la double peine

Les hausses du coût de l’énergie frappe en effet les loca­taires comme tous les foyers. Ils subissent aus­si les consé­quences de l’étranglement finan­cier des bailleurs sociaux, dont les bud­gets sont ponc­tion­nés par l’État depuis plu­sieurs années, remet­tant ain­si en cause les réno­va­tions ther­miques plus que jamais indis­pen­sables pour limi­ter les consom­ma­tions d’énergie. De la même manière, les com­munes sont contraintes de négo­cier sur le mar­ché spé­cu­la­tif les tarifs de l’électricité et du gaz qui leur sont néces­saires pour faire fonc­tion­ner le ser­vice public : « avec le grou­pe­ment de com­mande qui asso­cie une dizaine de com­munes de l’agglomération, nous avons refu­sé de régler l’augmentation des fac­tures d’électricité qui nous étaient pré­sen­tées », indique Syl­vette Rochas, élue à Echi­rolles et pré­si­dente de l’Association dépar­te­men­tale des élus com­mu­nistes et répu­bli­cains.

Les orga­ni­sa­teurs du ras­sem­ble­ment du 16 octobre demandent donc notam­ment le gel des loyers et l’arrêt des ponc­tions gou­ver­ne­men­tales sur les caisses des bailleurs sociaux, la fin du sys­tème qui contraint EDF à vendre au sec­teur pri­vé de l’électricité à bas coût en contrai­gnant l’entreprise à ache­ter sur le mar­ché spé­cu­la­tif à des coûts pro­hi­bi­tifs et le retour au tarif régle­men­té de l’énergie pour les col­lec­ti­vi­tés locales.

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