Le 7 juin dernier, les militants de la CGT à la rencontre des salariés de l’usine.

En février dernier, les salariés de TenCate créent un syndicat CGT. Ce que la direction conteste en justice. XIXe siècle, le retour.

La société TenCate filiale du groupe néerlandais Royal TenCate fabricant principalement de gilets pare-balles et autres blindages pour automobiles se croyait protéger au point de museler l’activité syndicale sur son site de Primarette (Isère) .

En février 2022, des salariés décident de s’organiser et créent leur syndicat CGT. Dans la foulée, l’union locale CGT Roussillon Beaurepaire désigne Anne Ramat comme représentante de la section syndicale. La direction conteste cette désignation et la création de syndicat, assigne l’union locale au tribunal. La veille de l’audience, elle se désiste mais conteste toujours la domiciliation et le nom du syndicat.

La CGT, pour la direction, ça ne passe pas

Des adhérents CGT de l’entreprise entourés de membre de l’U.L. ont distribué un tract ce mardi 7 juin devant les portes de l’entreprise dénonçant ces basses manoeuvres visant à intimider le personnel.

Cette direction n’ayant aucun scrupule se permet pendant une réunion du CSE de demander les raisons de la création de la CGT dans l’entreprise.
La CGT n’a pas pour habitude de céder devant ces entraves à la création et au fonctionnement d’un syndicat soucieux de l’intérêt des salariés, de la défense de leurs revendications.

Elle sera donc présente à TenCate comme ailleurs afin que les droits des salariés ne soient pas bafoués.

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