Les Glières ! Plus que jamais un lieu symbole de résistances…
Par Travailleur Alpin
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Le rassemblement du dimanche, sous le signe des valeurs de la République.
Ce dernier week-end de mai 2022 a vu un beau et chaleureux rassemblement au village de Fillière Thorens. Dès le vendredi où bénévoles et premiers visiteurs se rejoignaient enfin après deux années « d’absence forcée ». Un programme complet nous attendait… une gageure pour tout voir : expos à la MJC, conférences sous chapiteau et dans la salle des fêtes, pièce de théâtre, sans oublier une série de projections de films au cinéma local. Parmi cette foule bigarrée et bon enfant, des figures connues durant ces deux premiers jours sont venues apporter témoignages, réflexions, espoir et beaucoup d’humanité.
Un nombreux public avait fait le déplacement jusque sur le site où s’était installé ce maquis de Haute-Savoie.
Ces animatrices et animateurs de renom nous ont captivés et ont renforcé notre conviction de ne jamais baisser les bras face maux tangibles du capitalisme et aux injustices dont il se nourrit. Michel et Monique Pinçon Charlot, Gérard Mordillat, Gilles Perret, Hervé Kempf, Philippe Poutou, Bernard Friot… Demandez, demandez le programme…
Je ne peux donc citer tous les artistes présents qui ont pu briller autant que le soleil printanier bien présent lui aussi. A souligner la bonne organisation de ces journées. Les Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui (C.R.H.A) ont répondu présents malgré deux années blanches ponctuées, à la fois de tracasseries administratives et de pollutions politiques déplacées. Le point d’orgue reste bien sûr la dernière matinée du dimanche, sur la plateau des Glières, non loin du monument qui sacralise le site.
Un riche programme de trois jours de rendez-vous.
Là, les Paroles de Résistances se sont succédées devant une nombreuse assistance attentive voire recueillie. Hommages à Michel Etiévent et Annette Beaumanoir, tous deux disparus. Un duplex avec la déterminée compagne de Julian Assange et la niaque d’Eva Thomas (SOS Inceste), du docteur Bellahsen (victime de l’arbitraire administratif), d’Antoine Boudinet (les Mutilés pour l’exemple) et de Rachel Keke (après 22 mois de grève à l’hotel Ibis) Ces diverses interventions ont bien réchauffé l’atmosphère laquelle, les nuages venant nous rappeler que nous étions à 1440m d’altitude.
Le rendez-vous est pris pour l’an prochain.
Daniel Merighi