Philippe Poutou à Grenoble

Par Edouard Schoene

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Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, aux côtés de Michel Szempruch et Aline Pelletier.

Quelques heures avant une réunion publique à Grenoble le 7 décembre à la maison du tourisme, Philippe Poutou, candidat du NPA, recevait la presse.

Les responsables de l’Isère du NPA souhaitent vouloir faire connaître à grande échelle, les analyses, propositions du NPA, à l’occasion des élections présidentielles. Philippe Poutou précise que les salles, certes petites, sont remplies au cours de cette campagne.

« Notre première préoccupation est de recueillir les 500 parrainages. Nous en sommes à 200 (une dizaine en Isère). Des élus de droite parrainent, tout simplement parce qu’ils jugent que notre présence est légitime. Nous allons faire vivre, durant cette campagne, la voix anticapitaliste, qui sort des résignations. On peut relever la tête. Pour sortir de la crise sociale, humanitaire, il faut sortir du capitalisme et rendre crédible cette perspective. Dans la période actuelle, notamment après le meeting de Zemmour, la montée d’une droite extrême, une partie de la gauche sur des positions déstabilisantes, il faut mener le combat unitaire contre le fascisme. »


Le candidat souhaite des luttes pendant la campagne électorale. Interrogé pour qu’il précise ce que signifie « positions déstabilisantes de la gauche », Philippe Poutou relève des positions de Montebourg, Roussel, Mélenchon qui selon lui sont sous la pression de la droite, par exemple sur les questions de l’immigration.

Le NPA se positionne régulièrement pour dire « qu’une alternative politique, une perspective de pouvoir issue des mobilisations des exploités et des opprimés, ne pourront surgir qu’en dehors des institutions ». Ce n’est ainsi que rarement que le NPA soutient des alliances à gauche. Dans le même temps, Philippe Poutou est conseiller municipal à Bordeaux. Quelle est pour le NPA l’intérêt de candidatures électorales ? 
« On pense que s’il n’y a pas de luttes, il ne sortira rien des institutions. Une fois qu’ils sont élus, à tous les niveaux (on le voit à Bordeaux, à Grenoble), les élus nous disent qu’ils ne peuvent pas faire ce qu’ils ont promis. Cette gauche exprime qu’on ne peut rien changer. A Bordeaux on essaie de faire chier les élus de l’exécutif (ce serait bien que cela se fasse en direction de Piolle).  Si on a les moyens matériels, on essaie de se présenter aux législatives. Dans certains cas, si on peut s’entendre avec d’autres forces, on le fait. On l’a fait localement avec la FI. »


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