À Grenoble, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées le 12 mai, place de Verdun.

En quelques heures, l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) et le Collectif Isérois pour la Palestine ont réussi à mobiliser des centaines de manifestants, dont de nombreux jeunes, mercredi 12 mai en fin d’après midi, place de Verdun à Grenoble.
Les manifestants réclamaient « l’arrêt des agressions de l’armée israélienne, des colons, des bandes fascistes et racistes des suprémacistes israéliens à l’encontre des Palestiniens de Jérusalem ! L’arrêt des expulsions de familles palestiniennes des quartiers de Sheikh Jarrah et de Silwan (Jérusalem est). »

Une carte pétition contre l’apartheid

Rappelons que le vendredi 7 mai, l’armée israélienne a pénétré sur l’Esplanade de mosquées alors que 70 000 fidèles étaient rassemblés, provoquant des mouvements de panique et occasionnant des centaines de blessés. Depuis les violences de l’armée et des colons n’ont cessé de s’accroitre.
Anne Tuaillon au nom de l’AFPS est intervenue en exprimant la nécessité d’une réaction immédiate et sans ambiguïté de la communauté internationale et particulièrement du président de la République française. Les militants de l’AFPS faisaient signer une carte destinée au président Macron contre l’apartheid en Israël.
Tandis que la préfecture de l’Isère autorisait le rassemblement, le préfet de Paris interdisait le rassemblement parisien et arrêtait Bertrand Heilbronn, président de l’AFPS, à sa sortie de l’entretien d’une délégation au ministère des Affaires étrangères, délégation à laquelle il participait aux côtés des des députées Elsa Faucillon (PCF) et Sabine Rubin (FI), la sénatrice Raymonde Poncet-Monge (EELV), Jean-Guy Greisalmer, de l’Union juive française pour la paix (UJFP) et Pierre Coutaz pour la CGT).

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