Tornier. La grève se poursuit

Par Pierre-Jean Crespeau

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Mardi 10 février, tandis que se poursuivaient les négociations, les salariés rassemblés.

Au matin du mer­cre­di 10 février les négo­cia­tions ont repris avec des sala­rié-e‑s uni-e‑s devant le site et une direc­tion tou­jours réti­cente à don­ner des chiffres.

« C’est le sta­tu quo sur tout ce qui concerne les indem­ni­tés de licen­cie­ment et les aides au reclas­se­ment… », com­mente Emma­nuelle Per­ez, délé­guée syn­di­cale CGT. Un blo­cage de la part de la direc­tion qui cherche à gagner du temps, c’est un jeu de bluff. Une pro­po­si­tion par­tielle a tou­te­fois été avan­cée par la direc­tion, mais elle est jugée approxi­ma­tive et insuf­fi­sante.

Reto­quée par la Direccte, la direc­tion est par ailleurs contrainte de réécrire les livres du « plan de sau­ve­garde de l’emploi ». Des garan­ties ont ain­si été actées pour les sala­riés dont le poste de tra­vail sera trans­fé­ré sur d’autres sites du groupe Stry­ker. Une inquié­tude en moins, et une pre­mière vic­toire.

La grève a un impact cer­tain qui prend de l’ampleur et se fait désor­mais res­sen­tir concrè­te­ment chez les clients. On fait état de remon­tées de la part de chi­rur­giens en attente de pro­thèses. Le bras de fer conti­nue.

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