La CGT ST Micro en appelle au préfet et aux maires

Par Luc Renaud

/

Image principale

Le syn­di­cat CGT du site ST Microe­lec­tro­nics de Crolles vient de deman­der — le 9 avril — au pré­fet de l’I­sère de faire appli­quer le décret inter­di­sant toute acti­vi­té « met­tant en pré­sence de manière simul­ta­née plus de cent per­sonnes en milieu clos ou ouvert ». Au maire de Crolles, le syn­di­cat demande de prendre « un arrê­té de mise en veille des uni­tés de fabri­ca­tion du site ».

La CGT fonde ces demandes sur un constat : « ce sont près de sept cents sala­riés, ST et inté­ri­maires, par jour, sans comp­ter les sous-trai­tants, qui sont ame­nés à se côtoyer sur le site, pou­vant favo­ri­ser ain­si la pro­pa­ga­tion du covid-19 », y com­pris lors pen­dant les phases de dépla­ce­ment domi­cile tra­vail.

La seule solution raisonnable

Le syn­di­cat rap­pelle que la pro­duc­tion de semi-conduc­teurs crol­loise est pour l’es­sen­tiel des­ti­née aux smart­phones, à l’au­to­mo­bile et aux objets connec­tés, ce qui ne relève pas de sec­teurs indis­pen­sables à la lutte contre l’é­pi­dé­mie.

La CGT s’est éga­le­ment adres­sée à l’en­semble des maires des com­munes dans les­quelles résident des sala­riés de ST Micro. Elle leur demande d’in­ter­ve­nir auprès du pré­fet dans la mesure où les popu­la­tions de ces com­munes sont elles aus­si concer­nées par le risque qui pré­vaut sur le site crol­lois.

Pour la CGT, « la seule solu­tion rai­son­nable et res­pon­sable est de fer­mer tem­po­rai­re­ment le site, tout en main­te­nant la pré­sence d’un effec­tif réduit lié à la sur­veillance des ins­tal­la­tions Seve­so seuil haut. »

A lire éga­le­ment, la pro­cé­dure de dan­ger grave et immi­nent

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *